« Je veux mon papa » : De Gaza à Amman, plongée dans la vie de ces enfants malades
Ces familles gazaouies ont fui l'enclave pour la Jordanie en raison de l'état de santé de leurs enfants. Elles racontent leur quotidien, loin de leurs proches.
OLJ / Noura DOUKHI, à Amman,
le 07 mai 2024 à 22h02
Sara (à gauche), sa sœur Yasmine et leur mère Abir dans le petit studio où elles sont logées. Photo Noura Doukhi
Depuis près de deux mois, Fatima et ses deux filles de 7 et 11 ans passent leur journée entre les quatre murs d’un studio, situé à quelques pas du Centre anticancer roi Hussein (KHCC) à Amman. Leurs maigres affaires tiennent dans ce logement exigu, au troisième étage d’une résidence. « Nous sommes arrivées avec rien. Ce sont des gens qui nous ont donné tout ça », souligne Fatima, en pointant du doigt une valise et une couverture pliée au-dessus d’une armoire, qui jouxte un mini-frigo. D’un côté du lit, qui occupe la majorité de l’espace, quatre paires de chaussures trônent sur une commode. De l’autre côté, une poignée de vêtements est étendue sur un sèche-linge.Sara, l’aînée, diagnostiquée il y a deux ans d’un cancer du sang, a effectué il y a quelques jours une série d’examens médicaux et doit prochainement recevoir les modalités et le...
Depuis près de deux mois, Fatima et ses deux filles de 7 et 11 ans passent leur journée entre les quatre murs d’un studio, situé à quelques pas du Centre anticancer roi Hussein (KHCC) à Amman. Leurs maigres affaires tiennent dans ce logement exigu, au troisième étage d’une résidence. « Nous sommes arrivées avec rien. Ce sont des gens qui nous ont donné tout ça », souligne Fatima, en pointant du doigt une valise et une couverture pliée au-dessus d’une armoire, qui jouxte un mini-frigo. D’un côté du lit, qui occupe la majorité de l’espace, quatre paires de chaussures trônent sur une commode. De l’autre côté, une poignée de vêtements est étendue sur un sèche-linge.Sara, l’aînée, diagnostiquée il y a deux ans d’un cancer du sang, a effectué il y a quelques jours une série d’examens médicaux et...
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C’est trop injuste tout ça. Trop triste. J’ai juste envie de pleurer. Rien d’autre à ajouter ???
09 h 01, le 08 mai 2024