Le chef du courant du Futur, le député et ancien Premier ministre Saad Hariri, a qualifié hier l'autorisation de hisser le drapeau palestinien à l'Onu de « victoire morale importante et une reconnaissance du droit du peuple palestinien à établir un État indépendant ». Cette résolution est le fruit d'une longue lutte et de décennies de sacrifices continus, a indiqué M. Hariri sur son compte Twitter.
Le chef du courant du Futur a ensuite rendu hommage à la direction palestinienne et au président Mahmoud Abbas. « Nous aspirons à voir le drapeau palestinien hissé au-dessus d'un État indépendant avec Jérusalem comme capitale », a-t-il ajouté.
De son côté, le ministre de la Santé, Waël Bou Faour, a salué cette victoire, remportée « au nez et à la barbe des récalcitrants ». « La Palestine a triomphé symboliquement », a-t-il indiqué. « Ce drapeau a sauvé ce qui reste comme considération à une organisation qui brille par son incapacité et son injustice », a ajouté M. Bou Faour, estimant que « le drapeau de la Palestine flottera un jour sur l'ensemble du territoire palestinien ».
L'ancien président de la République, Michel Sleiman, s'est également félicité de ce lever des couleurs palestiniennes à l'Onu, qualifiant l'événement de « nouvel exploit », qui « vient s'ajouter au processus de reconnaissance de l'État de Palestine par les institutions internationales ». M. Sleiman est entré en contact avec Mahmoud Abbas pour lui transmettre ses félicitations.
Quant à l'ancien Premier ministre Nagib Mikati, il a rendu hommage à « la résistance du peuple palestinien sur son territoire, en dépit de ses souffrances quotidiennes du fait des violations et des agressions israéliennes, ainsi que celles des colons ». M. Mikati a appelé la communauté internationale à assumer ses responsabilités et déployer des efforts plus importants pour trouver une solution à la question palestinienne.