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Économie - Finance

La BDL préoccupée par l’impact de la paralysie gouvernementale sur l’économie libanaise

Deux vice-gouverneurs de la Banque du Liban (BDL), Raed Charafeddine et Mohammad Baassiri, ont fait part de la préoccupation de la Banque centrale au sujet de la crise politique que traverse le pays depuis plusieurs mois. Les deux hommes ont exprimé leurs inquiétudes lors d'une conférence annuelle organisée jeudi par le groupe al-Bank Wal-Mustathmer sur le thème des défis du secteur bancaire au lendemain de la crise financière mondiale, en présence notamment d'un responsable de la division supervision et régulation des banques de la Réserve fédérale américaine, Sarkis D. Yoghourtdjian.
M. Baassiri a ainsi pointé du doigt l'impact négatif de la paralysie gouvernementale sur la stabilité financière du pays. « Le fonctionnement des institutions doit reprendre son cours normal afin de soutenir l'économie et supprimer les failles dans le système financier », a-t-il déclaré, avant d'appeler à la maîtrise du déficit budgétaire et de la dette publique. M. Baassiri a également plaidé en faveur de l'intensification de la lutte contre la corruption au Liban et l'application de la réglementation internationale en matière de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme. Il a enfin souligné les difficultés rencontrées par les banques libanaises qui opèrent dans des pays marqués par l'instabilité politique et sécuritaire, citant comme exemple la Turquie, la Jordanie ou encore l'Égypte.
De son côté, M. Charafeddine a énuméré les mesures prises par la BDL pour permettre au secteur bancaire de faire face aux difficultés, en plus de sa capacité à maintenir des taux d'intérêt fixes et un niveau d'inflation à 4 %. « Nous avons adopté des mesures d'incitation pour encourager le secteur privé à investir dans les industries productives, l'éducation, l'environnement et l'immobilier », a-t-il rappelé. Il a également souligné que la BDL avait pris toutes les mesures nécessaires pour préserver son niveau de liquidités, qui a récemment enregistré un surplus de 16 milliards de dollars.
M. Yoghourtdjian a pour sa part affirmé que la stabilité du secteur dépendait de la capacité des banques à prévenir les risques.

Deux vice-gouverneurs de la Banque du Liban (BDL), Raed Charafeddine et Mohammad Baassiri, ont fait part de la préoccupation de la Banque centrale au sujet de la crise politique que traverse le pays depuis plusieurs mois. Les deux hommes ont exprimé leurs inquiétudes lors d'une conférence annuelle organisée jeudi par le groupe al-Bank Wal-Mustathmer sur le thème des défis du secteur...

commentaires (2)

La seule qui doit la fermer au Liban, c'est bien la BDL. Avec ce que la diaspora met dans ses caisses chaque année au point de ne plus savoir ou mettre les sous, elle pourrait nous épargner ses préoccupations... à moins qu'elle ait une solution à apporter au pb des déchets comme celle de financer le tsl, étant habitée déjà à traiter les déchets, avec une infime partie des ses gros dividendes!

Ali Farhat

18 h 20, le 12 septembre 2015

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Commentaires (2)

  • La seule qui doit la fermer au Liban, c'est bien la BDL. Avec ce que la diaspora met dans ses caisses chaque année au point de ne plus savoir ou mettre les sous, elle pourrait nous épargner ses préoccupations... à moins qu'elle ait une solution à apporter au pb des déchets comme celle de financer le tsl, étant habitée déjà à traiter les déchets, avec une infime partie des ses gros dividendes!

    Ali Farhat

    18 h 20, le 12 septembre 2015

  • Messieurs Baassiri et Charafedine,plutot que de vous preoccuper de "l'impact négatif de la paralysie gouvernementale sur la stabilité financière du pays", pourquoi ne portez-vous pas votre attention sur les $4.94 milliards de dollars qui sont , a present, soustraits du budget de l'Etat pour "servir"cette DETTE maudite, lesquels deviendront$6.28 milliards en 2019, et $8.51 milliards en 2023, quatre ans plus tard? Ne pensez-vous pas que ce terrible fardeau qui pese sur nos epaules est deux fois plus lourd que tous les autres reunis?Le temps n'est-il pas enfin venu d'aborder ce probleme specifique et de lui trouver une solution appropriee ? .J'entend par la reduction du taux d'interet du service de la dette de 6.50% a 4.50%.Ce n'est qu'une fois ceci fait, que l'on pourrait considerer une solution valide a nos autres problemes

    George Sabat

    11 h 47, le 12 septembre 2015

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