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Moyen Orient et Monde

L’Europe en guerre contre une armée criminelle de 30 000 passeurs

Après le choc provoqué par les images du garçonnet syrien échoué mort sur une plage turque, les autorités européennes ont plus que jamais pour première priorité de lutter contre une armée de 30 000 passeurs suspectés de traite humaine.
« C'est notre première priorité, aucun doute, non seulement pour Europol, mais pour tous les États membres de l'UE », explique Robert Crepinko, responsable de la lutte contre les réseaux de crimes organisés au sein de l'Office européen de police (Europol). Non seulement le trafic d'êtres humains fait courir un risque immense aux candidats à l'exil, mais il représente aussi un « immense défi pour tous les États membres, aussi bien sur le plan humanitaire que sur celui de la sécurité », a estimé M. Crepinko. Ce « business » mortel, qui brasse des milliards de dollars, se nourrit du désespoir d'un nombre grandissant de personnes fuyant la guerre et la pauvreté qui sévissent dans des pays tels que la Syrie, l'Afghanistan, l'Érythrée et la Somalie.
De mieux en mieux organisés, les gangs de trafiquants utilisent les réseaux sociaux, des itinéraires bien rodés et des méthodes expéditives pour faire venir des vagues de réfugiés et de migrants en Europe. Depuis mars, les autorités européennes ont identifié un groupe international de « 30 000 suspects » dans toute l'Europe, parmi lesquels 3 000 opèrent en Méditerranée et dont certains sont originaires de pays non membres de l'UE avec lesquels Europol échange des informations, affirme M. Crepinko.

Après le choc provoqué par les images du garçonnet syrien échoué mort sur une plage turque, les autorités européennes ont plus que jamais pour première priorité de lutter contre une armée de 30 000 passeurs suspectés de traite humaine.« C'est notre première priorité, aucun doute, non seulement pour Europol, mais pour tous les États membres de l'UE », explique Robert Crepinko,...

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