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Moyen Orient et Monde

Un commandant de l’ASL tué dans un attentat en Turquie

Un commandant d'un groupe de rebelles syriens qui combat le régime de Bachar el-Assad a été tué hier dans l'explosion d'une voiture piégée dans le sud de la Turquie, a annoncé un responsable local. Jamil Raadoun est décédé des suites de ses blessures à l'hôpital après l'explosion d'une voiture piégée devant sa maison à Antioche, dans la région de Hatay (frontalière avec la Syrie), a annoncé le gouverneur de la région Ercan Topaca à l'agence de presse officielle Anatolie. Ce commandant, déserteur de l'armée syrienne loyaliste, dirigeait un groupe de rebelles non islamistes appelé Souqour al-Ghab, rattaché à l'Armée syrienne libre (ASL). Cette brigade se bat dans la plaine centrale du Ghab (nord-ouest de la Syrie). Selon le gouverneur, la mort du commandant syrien pourrait être liée aux disputes entre des groupes rebelles rivaux.

Un commandant d'un groupe de rebelles syriens qui combat le régime de Bachar el-Assad a été tué hier dans l'explosion d'une voiture piégée dans le sud de la Turquie, a annoncé un responsable local. Jamil Raadoun est décédé des suites de ses blessures à l'hôpital après l'explosion d'une voiture piégée devant sa maison à Antioche, dans la région de Hatay (frontalière...

commentaires (1)

Sur la situation des Arabes Chrétiens de Syrie, toujours pas un mot parce que leurs représentants étaient accusées de « soutenir » Bachar. Côtoyant les communautés chrétiennes et d’autres minorités syriennes depuis plus de trente ans, on peut comprendre que leurs représentants – comme ceux des Alaouites, des Kurdes, des Druzes, des Assyro-babyloniennes, etc. – acceptent la pérennité d’un régime, certes très critiqué, mais jugé préférable à une prise de pouvoir par les Frères musulmans, les Salafistes ou d’autres bactéries. Les minorités syriennes se sont toujours senties plus en sécurité sous le régime d’Hafez al-Assad, comme sous celui de son fils Bachar (depuis juin 2000), parce que nombre de leurs ouailles participaient et participent effectivement aux différents appareils militaires et administratifs d’un Etat baathiste, considéré amendable, sinon réformable. Dès son arrivée à la tête de la diplomatie française (16 mai 2012), délégué Fabius et ses conseillers néoconservateurs ont rejeté cette évidence pour des raisons idéologiques et commerciales. Comme le déclarait Fabius en août 2012 : « Bachar al-Assad ne mériterait pas d’être sur terre… », d’autant que nombre de contrats d’armements importants étaient en passe d’être signés avec l’Arabie saoudite et d’autres pays du Golfe souhaitant ardemment la chute d’un régime syrien allié à l’ennemi chi’ite iranien et au Hezbollah libanais. On ne parlait plus alors de « la politique arabe de la France .

FRIK-A-FRAK

16 h 40, le 27 août 2015

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Commentaires (1)

  • Sur la situation des Arabes Chrétiens de Syrie, toujours pas un mot parce que leurs représentants étaient accusées de « soutenir » Bachar. Côtoyant les communautés chrétiennes et d’autres minorités syriennes depuis plus de trente ans, on peut comprendre que leurs représentants – comme ceux des Alaouites, des Kurdes, des Druzes, des Assyro-babyloniennes, etc. – acceptent la pérennité d’un régime, certes très critiqué, mais jugé préférable à une prise de pouvoir par les Frères musulmans, les Salafistes ou d’autres bactéries. Les minorités syriennes se sont toujours senties plus en sécurité sous le régime d’Hafez al-Assad, comme sous celui de son fils Bachar (depuis juin 2000), parce que nombre de leurs ouailles participaient et participent effectivement aux différents appareils militaires et administratifs d’un Etat baathiste, considéré amendable, sinon réformable. Dès son arrivée à la tête de la diplomatie française (16 mai 2012), délégué Fabius et ses conseillers néoconservateurs ont rejeté cette évidence pour des raisons idéologiques et commerciales. Comme le déclarait Fabius en août 2012 : « Bachar al-Assad ne mériterait pas d’être sur terre… », d’autant que nombre de contrats d’armements importants étaient en passe d’être signés avec l’Arabie saoudite et d’autres pays du Golfe souhaitant ardemment la chute d’un régime syrien allié à l’ennemi chi’ite iranien et au Hezbollah libanais. On ne parlait plus alors de « la politique arabe de la France .

    FRIK-A-FRAK

    16 h 40, le 27 août 2015

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