Après son accord avec les Forces libanaises, il n'existe plus d'objections véritables à l'élection de Michel Aoun à la présidence de la République, a affirmé hier le député Nawaf Moussaoui (Hezbollah).
Pour le parlementaire, « édifié sur un partenariat politique équilibré, le Liban ne saurait réaliser l'entente que lorsque chacune des trois présidences constitutionnelles est occupée par le chef de la majorité communautaire à laquelle elle revient ». Explicitant son propos, le parlementaire a précisé qu'il ne saurait y avoir de président de la République, de président de la Chambre ou de président du Conseil sans l'appui de la majorité de sa communauté « ou, du moins, sa non-opposition »
« Celui qui assume la responsabilité de la vacance présidentielle, aujourd'hui, c'est la partie régionale qui oppose un veto et empêche l'arrivée au pouvoir du chef de la majorité chrétienne. »
Sur le plan gouvernemental, M. Moussaoui a affirmé que « la paralysie du gouvernement est assumée par celui qui s'est écarté pour des raisons inconnues, et injustifiées, de la logique de l'entente consensuelle (...) alors même que ce gouvernement avait commencé à se réunir sur cette base ».
« Qu'est-ce qui a changé pour que certains aient commencé à plaider pour des décisions à la majorité ou à la moitié des voix plus une ? » s'est-il interrogé.
« Nous appelons au déblocage de toutes les institutions, a lancé le parlementaire. Élisons à la présidence le chef de la majorité chrétienne, que reprennent les réunions du Conseil des ministres sur base consensuelle et ouvrons immédiatement une session de la Chambre pour voter les lois dont le peuple a besoin. »
Et le député de conclure en affirmant : « Le changement est souhaitable, mais sur la base d'élections législatives et en vertu d'une loi électorale basée sur la proportionnelle. Telle est la feuille de route du changement. »
ET ON LUI RETOURNE LA QUESTION : QU'EST-CE QUI EMPÊCHE AUSSI L'ÉLECTION DU HAKIM ???
11 h 48, le 25 août 2015