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Liban

Alain Aoun et Gebran Bassil : Les chrétiens cherchent un partenariat fort au niveau politique

Gebran Bassil a affirmé que la décision du CPL de descendre dans la rue est irrévocable. Photo Ani

Dans le cadre de la campagne électorale qu'ils mènent en prévision des élections à la tête du Courant patriotique libre (CPL), le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, et le député Alain Aoun ont effectué durant le week-end écoulé, chacun de son côté, une tournée dans les régions où le CPL bénéficie d'une forte base populaire.
Samedi, M. Bassil a ainsi pris part à la messe célébrée en l'église Saint-Georges à Bhamdoun, à l'occasion de la fête de l'Assomption. Dans une allocution prononcée à cette occasion, M. Bassil a affirmé que la décision prise par le CPL de descendre dans la rue est « irrévocable, quels que soient les solutions et les compromis, parce que ce recours à la rue constitue le passage de la situation de désespoir à celle de l'espérance ».
Soulignant qu'il « n'est pas permis que les chrétiens d'Orient vivent dans le désespoir », M. Bassil a déclaré que « nous avons pris la décision de vivre dans l'espérance », dans le « soulèvement contre la corruption et les tentatives de porter atteinte aux droits ».
« Nous ne voulons pas de partenariat par la peur ni par la frustration, a encore déclaré M. Bassil. Nous voulons un partenariat par la force, la force du Liban, de la loi et de la Constitution. »
Et de conclure, en réaffirmant que « si les chrétiens disparaissent de l'Orient, le christianisme disparaîtra dans le monde ».

Alain Aoun
Du Chouf, Alain Aoun a assuré à son tour que les chrétiens sont « déterminés à être des partenaires authentiques au niveau politique » et a insisté sur le fait que « le choix d'un président de la République passe inévitablement par Rabieh et Bkerké, ainsi que par les représentants des chrétiens ».
« Nous n'appelons pas à la partition mais à la coexistence », a encore dit M. Aoun, devant des partisans du CPL, en rappelant que les chrétiens « ont été exclus pendant quinze ans de la vie politique ». « Ils ont pris l'habitude de réfléchir pour nous et de décider pour nous. Ils ont pris nos postes et nous essayons depuis dix ans de nous mettre à la table (du dialogue) mais cela reste insuffisant. Nous voulons avoir notre mot à dire et participer aux décisions politiques », a poursuivi Alain Aoun, avant de conclure : « Aussi, nous ne lâcherons pas du lest dans nos batailles politiques, dans le dossier de la présidentielle ou du gouvernement. »

Dans le cadre de la campagne électorale qu'ils mènent en prévision des élections à la tête du Courant patriotique libre (CPL), le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, et le député Alain Aoun ont effectué durant le week-end écoulé, chacun de son côté, une tournée dans les régions où le CPL bénéficie d'une forte base populaire.Samedi, M. Bassil a ainsi pris part à...

commentaires (2)

les 2 enfants gatés de la famille aoun. ils n'auraient ete rien sans michel aoun, absolument rien. Comme beaucoup de nos politiciens d'ailleurs. Bonjour la meritocratie qu'ils veulent instaurer.

George Khoury

08 h 13, le 17 août 2015

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Commentaires (2)

  • les 2 enfants gatés de la famille aoun. ils n'auraient ete rien sans michel aoun, absolument rien. Comme beaucoup de nos politiciens d'ailleurs. Bonjour la meritocratie qu'ils veulent instaurer.

    George Khoury

    08 h 13, le 17 août 2015

  • Une campagne électorale de surenchères.

    Halim Abou Chacra

    05 h 02, le 17 août 2015

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