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Les « Comités d’action » préconisent l’alliance des forces de gauche à l’UL

En prenant position, ils ont donné le coup d'envoi de la campagne électorale à l'université.

Avec la distribution du premier numéro de 1972 de Lutte de l'Étudiant, organe des Comités d'action (contrôlés par l'Organisation d'action communiste au Liban – OACL), consacré aux élections des sections de l'Union des étudiants de l'UL (UNEUL), le coup d'envoi de la campagne électorale a été donné hier à l'Université libanaise.
Le délai de présentation des candidatures avait été ouvert avant-hier, mercredi, et sera clôturé le mardi 11 janvier à 19 heures.
Les Comités d'action ont exposé dans leur publication le programme à partir duquel les candidats de ces organisations étudiantes brigueront les suffrages de leurs camarades « pour la construction d'une "université nationale" et la démocratisation de l'enseignement supérieur ».
Après avoir analysé l'expérience de l'année écoulée et souligné que « le problème principal auquel se trouvait confronté le mouvement étudiant cette année » était celui de la « sélection sous ses formes multiples », Lutte de l'Étudiant annonce que « la phase que traverse dès à présent » ce mouvement « nécessite l'élaboration d'un programme d'action nouveau et la mise en place d'une direction étudiante nouvelle ».
Le programme des « CA » se présente comme suit :
La lutte contre le chômage (par l'établissement d'équivalences entre les licences d'enseignement et les licences d'université ; par la suppression de la dualité existant à l'UL entre la faculté de pédagogie et les autres départements et en faisant bénéficier tous les étudiants des conditions de travail – bourses, etc. – dont disposent les étudiants inscrits dans cette première faculté ; par l'extension de l'enseignement public).
La lutte contre la sélection à l'intérieur de l'Université libanaise : cette lutte doit se traduire par une action pour l'arabisation et la réforme des programmes, ainsi que celle du système des examens. À la faculté de droit, elle doit consister en une action menée pour la suppression du CAP.
La lutte contre la « sélection objective » des étudiants travaillant à mi-temps : cette question concerne aussi les problèmes des conditions de vie (matérielles, etc.) de l'étudiant.
La lutte contre l'attitude du gouvernement qui laisse l'UL hors du circuit productif du pays en refusant de créer des facultés expérimentales dans cette université.
Afin de faire aboutir ce programme de base, indique Lutte de l'Étudiant, une transformation des relations au sein du mouvement étudiant s'impose. Cette « transformation doit s'opérer de telle sorte que la direction du mouvement étudiant » soit assumée par les « forces démocratiques et nationales de l'université », c'est-à-dire, en fait, de la gauche.
Lutte de l'Étudiant souligne en conclusion que la « bataille pour l'Union nécessite une alliance de ces forces, fondée sur un programme d'action minimum », et annonce que les « Comités d'action mettront à profit les journées préélectorales afin de constituer, en collaboration avec les autres groupes, cette alliance fondamentale ».

7 janvier 1972

Avec la distribution du premier numéro de 1972 de Lutte de l'Étudiant, organe des Comités d'action (contrôlés par l'Organisation d'action communiste au Liban – OACL), consacré aux élections des sections de l'Union des étudiants de l'UL (UNEUL), le coup d'envoi de la campagne électorale a été donné hier à l'Université libanaise.Le délai de présentation des candidatures avait...
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