Le secrétariat général réuni hier à Achrafieh. Photo Ani
Le secrétariat général du 14 Mars a mis en garde hier contre le fait que le mouvement de protestation contre la prorogation du mandat des chefs militaires se transforme « en crise nationale ouverte ».
« L'opposition politique est un droit garanti par la Constitution et les lois conformément aux usages », a indiqué le secrétariat général dans un communiqué, à l'issue de sa réunion hebdomadaire à Achrafieh sous la présidence de son coordinateur général, l'ancien député Farès Souhaid.
Exprimant son étonnement face à « l'attaque menée par un ancien commandant en chef de l'armée contre un commandant en chef actuel », le secrétariat général a déploré que « le général Aoun ait été jusqu'à accuser l'armée de faillir à ses responsabilités nationales, et remercier le Hezbollah pour avoir pris en charge ces dernières ».
Le 14 Mars a estimé que ces propos constituent « une atteinte au prestige de cette noble institution, qui sacrifie ce qu'elle a de plus cher pour préserver le Liban, et ouvrent grande la voie à des attaques contre elle de ses ennemis ».
Dans son communiqué, le 14 Mars s'est engagé à « défendre les institutions constitutionnelles et militaires et à s'attacher à l'esprit et la lettre de la Constitution libanaise, pour empêcher le dérapage du Liban vers l'inconnu ».
Le secrétariat général a par ailleurs replacé la visite du chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, dans le contexte « des messages de réconfort qui sont transmis dans la région après la signature de l'accord sur le nucléaire iranien ». Le secrétariat a dénoncé, dans ce cadre, « sa rencontre avec certaines organisations palestiniennes basées à Damas et exploitées par le régime contre le peuple syrien. L'État iranien a-t-il décidé d'utiliser la présence palestinienne au Liban comme l'une de ses cartes pour s'assurer la victoire du régime syrien ? » s'interroge le communiqué.
Le secrétariat a enfin stigmatisé l'agression contre Mgr Khalil Alwane et le père Élie Nasr dans le jurd séparant le Mont-Liban de la Békaa, « aux mains d'éléments armés hors la loi », appelant « l'État à prendre les sanctions les plus sévères à l'encontre des auteurs de cette lâche agression ».
Dans le même cadre, le 14 Mars a estimé que « ce qui s'est produit avec les deux dignitaires religieux hier vient s'ajouter à une série d'incidents qui se répètent dans la région de la Békaa, avec, notamment, l'enlèvement de citoyens libanais et des ressortissants tchèques, en dépit des propos officiels concernant le plan sécuritaire. Sans une couverture du Hezbollah, ces incidents n'auraient pas lieu », conclut le communiqué.
il peuvent manifester d'aujourd'hui jusqu'à demain .. c'est leur droit mais de la a passer de la soi disante manifestation pour le retour des droits chrétiens aux insultes faites a un camp precis en analogant les logo du future avec l'etat islamique, la ils vont un peu trop loin !! surtout qu'il s'attaque au moderer ...
21 h 16, le 13 août 2015