La ministre des Déplacés exprime son soutien à l’armée et à son chef.
« Seul le président de la République et avec lui le Conseil des ministres ont le droit de nommer le commandant en chef de l'armée. » C'est ce qu'a déclaré hier à la presse la ministre des Déplacés, Alice Chaptini. Cette dernière a précisé que le recours à toute autre entourloupe signifie clairement que « nous avons porté atteinte à leurs prérogatives prévues par la Constitution ». Mme Chaptini a ainsi estimé que la décision prise par le ministre de la Défense, Samir Mokbel, est une décision « sage et pertinente à l'ombre de la vacance présidentielle continue ». Elle faisait allusion au report de la date du départ à la retraite du chef de l'armée, du chef d'état-major et du secrétaire général du Conseil supérieur de la défense, une initiative prise dans le but d'« éviter de créer une vacance au niveau de l'institution militaire », a-t-elle souligné. Et de rappeler que la troupe a déjà « fait ses preuves en matière de protection de la paix civile et protégé les frontières en faisant face aux organisations terroristes ».
La ministre a salué la mesure prise par M. Mokbel en vue de préserver la stabilité du pays, proclamant par la même occasion son soutien au commandant en chef de l'armée, le général Jean Kahwagi, et au chef d'état-major, Walid Salman, ainsi qu'à l'ensemble des unités de l'armée et aux institutions sécuritaires. Mme Chaptini a souhaité le retour prochain au fonctionnement des institutions, « depuis le sommet de la hiérarchie jusqu'au Parlement, et ce pour préserver la pérennité de la République libanaise », a-t-elle dit.
Par ailleurs, Mme Chaptini a évoqué le dossier de l'électricité, « une affaire honteuse », a-t-elle dit, se demandant que sont devenues les promesses sur la base desquelles le dossier devait être finalisé et les problèmes réglés en 2015. « Or la situation est toujours aussi dramatique », a-t-elle constaté.
Et de se demander « ce qui est advenu des fonds affectés à ce secteur et visant à une réforme globale », pour finir par constater qu'« il n'y a eu ni réforme ni changement ».
« Le citoyen n'a-t-il pas le droit de s'interroger sur l'utilisation de cet argent et de savoir où est-ce qu'il s'est évaporé ? » demande encore la ministre.
Et de dénoncer le fait qu'en dépit des coupures de courant, la double facture que paie le citoyen est toujours de mise. Dans une pointe on ne peut plus directe adressée au chef du Courant patriotique libre, Michel Aoun, Mme Chaptini a déclaré : « Désolée de n'avoir pas relevé plus tôt que certains ont été aveuglés, préférant mettre le dossier de l'électricité de côté, pour poursuivre le dossier des nominations en prétextant la récupération des droits des chrétiens. »
IL Y EUT... PARAIT-IL... DU TEMPS GENDRIQUE... DES OFFRES D'INSTALLATIONS PRÊTES DANS QUELQUES SEMAINES À FOURNIR 24/24 HEURES D'ÉLECTRICITÉ À TOUT LE PAYS... ET POUR DES SOMMES TRÈS MINIMES... COMMISSIONS AUSSI... À CELLES QU'ONT COÛTÉ LES DANSEUSES DE VENTRE TURQUES...
12 h 53, le 11 août 2015