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Liban

Crise des déchets : des Libanais dans la rue pour dire « non à la corruption »

Place des Martyrs, quelques centaines de manifestants ont appelé à la démission du ministre de l'Environnement.

Manifestation samedi, au centre-ville de Beyrouth, contre le gouvernement et sa mauvaise gestion de la crise des déchets.

La grogne populaire se faisait entendre samedi au centre-ville de Beyrouth. Place des Martyrs, ils étaient quelques centaines, hommes, femmes et enfants, à scander leur colère contre le gouvernement et sa mauvaise gestion de la crise inédite des déchets à laquelle le Liban fait face depuis le 17 juillet. Ils répondaient à l'appel d'un groupe d'activistes qui s'est spontanément formé pendant la crise et qui se fait appeler « Lebanese citizens ».

Avec leur slogan « Vous puez », les manifestants sont venus hurler leur ras-le-bol général contre les responsables au sein du gouvernement. « Nous en avons marre de nos dirigeants, ils s'apparentent à des mafieux », s'insurge Salim, 26 ans. Autour de lui, les manifestants portaient des masques et des tee-shirts frappés du drapeau libanais et d'un logo « recyclage ». Favorables à la préservation de l'environnement, les manifestants ont exigé qu'une solution viable soit rapidement trouvée à la crise.

« Machnouk, démission »
Sur l'estrade, les organisateurs du mouvement ont même appelé au départ du ministre de l'Environnement, Mohammad Machnouk. Sous les applaudissements de la foule, ils ont exigé « une grande enquête claire et transparente devant tout le peuple » pour juger les coupables de cette crise inédite.
Invité à prendre la parole devant les manifestants, Paul Abi Rached, président de l'association Terre-Liban, s'est exprimé sur le sujet du recyclage. Selon lui, l'apparente solution proposée par le gouvernement de faire appel à des entreprises privées est une incitation ouverte à la corruption.
« Face à la colère des citoyens, le gouvernement n'aura d'autre choix que de reculer. En plus de la préservation de l'environnement, le recyclage des matières telles que le plastique, le carton et le papier peut permettre de faire gagner jusqu'à 20 millions de dollars par mois », a-t-il affirmé.

La grogne populaire se faisait entendre samedi au centre-ville de Beyrouth. Place des Martyrs, ils étaient quelques centaines, hommes, femmes et enfants, à scander leur colère contre le gouvernement et sa mauvaise gestion de la crise inédite des déchets à laquelle le Liban fait face depuis le 17 juillet. Ils répondaient à l'appel d'un groupe d'activistes qui s'est spontanément formé...

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