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Liban

Nawwaf Moussaoui : Le CPL a le droit d’être un partenaire dans les prises de décision

Plusieurs hauts responsables du Hezbollah ont commenté au cours des dernières quarante-huit heures les développements en rapport, notamment, avec l'implication du parti chiite dans la guerre syrienne ou l'attitude du général Michel Aoun au sujet de l'action du gouvernement pour ce qui a trait, plus particulièrement, à la décision du ministre de la Défense de maintenir à leur poste, pour une période supplémentaire d'un an, le commandant en chef de l'armée, le chef d'état-major et le secrétaire général du Conseil supérieur de la Défense.
Au sujet de ce dernier point, le député Nawwaf Moussaoui, membre du bloc du Hezbollah, a apporté un appui sans équivoque à la réaction négative du général Aoun à la décision du ministre de la Défense. « Depuis la formation de ce gouvernement, a déclaré M. Moussaoui, certaines parties s'emploient à marginaliser le Courant patriotique libre et le priver de son droit à être partenaire dans la prise des décisions nationales, tant au niveau administratif que politique. Le courant du Futur s'est employé à mettre en application une décision visant à ne pas permettre au Courant patriotique libre d'enregistrer un quelconque acquis, fût-il au niveau d'un simple poste au sein de l'administration, et donc à plus forte raison pour ce qui a trait à la reconnaissance de son droit à avoir son mot à dire sur le plan des postes de premier plan, comme c'est le cas avec les autres factions, telles que Amal, le Hezbollah, le courant du Futur et le chef du Parti socialiste progressiste. À l'ombre de l'actuelle ligne de conduite du courant du Futur, il n'y a pas de participation chrétienne véritable dans la prise de décision car les Forces libanaises sont en dehors du gouvernement. » En conclusion, M. Moussaoui a souligné qu'il « est du droit du Courant patriotique libre d'être un véritable partenaire dans la prise de décision ».
Contrairement à M. Moussaoui, le chef du bloc parlementaire du Hezbollah Mohammad Raad, le ministre Mohammad Fneiche ainsi que le représentant de l'imam Khamenei au Liban, cheikh Mohammad Yazbeck, se sont contentés de positions de principe d'ordre général dans leurs commentaires sur les développements sur la scène locale et régionale.
Dans trois occasions différentes, les responsables du Hezbollah ont affirmé que le dialogue reste la meilleure façon de régler les différends au lieu de se lancer réciproquement des accusations. Le cheikh Yazbeck a ainsi insisté sur le fait que la solution au Liban ne peut être que le fruit du dialogue. « Au lieu de vous lancer réciproquement des accusations, ayez pitié des gens et de la patrie, et demandez-vous où êtes-vous en train de mener le pays et ses habitants ? » a déclaré le cheikh Yazbeck qui a aussi invité les Libanais à « suivre le modèle iranien sur le plan de la résistance malgré le blocus, les guerres et les menaces ».
De son côté, le député Mohammad Raad a demandé aux Libanais d'avoir « confiance dans leur armée et dans leur résistance qui constituent ensemble la première ligne de défense contre l'ennemi sioniste et pour la défense de la dignité du Liban ». Dans un autre contexte, M. Raad s'est demandé comment est-il possible que la crise du courant électrique se poursuive au Liban depuis plusieurs décennies. « Comment est-il possible, a-t-il dit, que les gouvernements qui se sont succédé n'ont pas réussi à régler ce problème, dans un petit pays comme le Liban ? » s'est-il demandé. Il a aussi déploré le fait que le système libanais ne prévoit pas le fait de demander des comptes aux responsables, ajoutant que « le partage des parts paralyse les plans adoptés et fait que les dossiers restent sans solution, qu'il s'agisse de l'électricité, de l'eau ou des déchets ».
Même son de cloche chez le ministre Mohammad Fneiche qui a invité toutes les parties à déployer un maximum d'efforts pour tenter de trouver des solutions, en « respectant les spécificités de la société libanaise et en renforçant les institutions pour leur permettre d'être à la hauteur des défis qui se posent actuellement au Liban et à la région ».
Le vice-président du conseil exécutif du Hezbollah, cheikh Nabil Kaouk, a insisté sur la nécessité d'affronter les groupes takfiristes, ajoutant que le Hezbollah n'acceptera pas la présence de combattants takfiristes le long de la frontière libano-syrienne. Selon cheikh Kaouk, « le 14 Mars a induit en erreur les Libanais pendant trois ans en niant la présence de combattants takfiristes à la frontière et il continue à nier la menace que représente Daech à Raqqa et la possibilité de descendre vers le Liban ». Kaouk a toutefois affirmé que le Hezbollah est en mesure d'empêcher ces groupes takfiristes de venir au Liban et il ne se privera pas de le faire, enregistrant une nouvelle victoire pour le Liban. Selon lui, « ceux qui menacent le Liban à Raqqa, Mossoul, Idleb et Zabadani sont les mêmes qui ont pris en otages les soldats de l'armée ». « Il est malheureux que certaines parties libanaises misent sur ces combattants takfiristes alors que des pays régionaux qui se déclarent amis du Liban continuent d'aider ces groupes », a-t-il déclaré.
Enfin, le député Ali Fayad, membre du bloc du Hezbollah, a comparé la corruption au Liban à Daech, dans le sens qu'elle représente, comme cette organisation, une menace réelle pour l'État et ses institutions, ainsi que pour la stabilité interne. « L'avidité de certaines parties influentes dépasse désormais tout entendement, a déclaré M. Fayad, et c'est le citoyen qui paie le prix, incapable d'obtenir ses droits élémentaires et de mettre un terme aux abus des dirigeants. De plus, la crise politique devient de plus en plus compliquée, alors qu'une partie des Libanais se sent exclue. C'est justement le moment le plus grave lorsqu'une partie des Libanais se sent exclue et ses droits bafoués. Pour toutes ces raisons, le Liban est appelé à prendre des décisions stratégiques. Les solutions de replâtrage ne sont plus valables. Pourtant, le climat régional est plus propice qu'avant aux solutions. »

Plusieurs hauts responsables du Hezbollah ont commenté au cours des dernières quarante-huit heures les développements en rapport, notamment, avec l'implication du parti chiite dans la guerre syrienne ou l'attitude du général Michel Aoun au sujet de l'action du gouvernement pour ce qui a trait, plus particulièrement, à la décision du ministre de la Défense de maintenir à leur poste, pour...
commentaires (4)

Voilà, c'est dit!? Moussaoui n'a pas une gueule sympa, ok... mais le choix des photos n'est fait avec grande amitié non plus

Ali Farhat

20 h 13, le 10 août 2015

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Commentaires (4)

  • Voilà, c'est dit!? Moussaoui n'a pas une gueule sympa, ok... mais le choix des photos n'est fait avec grande amitié non plus

    Ali Farhat

    20 h 13, le 10 août 2015

  • VOUS EN TÊTE... LUI PARTENAIRE... ET LES SLOGANS : 1 - OU LUI OU PERSONNE... UNIQUEMENT POUR LE GARDER DANS LE GIRON CAR VOUS VOUS EN FOUTEZ CARRÉMENT DE LUI MAIS IL NE LE COMPREND PAS ENCORE ! 2 - OU COMME çA OU RIEN ! 3 - AVEC NOUS OU TRAÎTRES ET SIONISTES ! ET VOUS OFFREZ AUX LIBANAIS UNE TELLE THÉOCRATIE DD MOYEN ÄGE !

    LA LIBRE EXPRESSION. LA PATRIE EST EN DANGER.

    12 h 17, le 10 août 2015

  • Du désenchantement, qui est la perte des illusions, on glisse au désabusement avec sa déplaisante pointe d'amertume et, à la désespérance qui, si on n'y prend garde serait de nature à insulter l'avenir ce que, surely, il est fortement déconseillé de faire aux fakîhistes pur jus et animaux tristes; comme après 1 Coït manqué avec la démocratie ; puisque les disgrâces de la veille allaient d'office ressurgir le lendemain : intactes ! Disgrâces d'abord des petites manigances d'1 tribu Perscée toutes tendances et poils confondus. De voltes à mille temps, pirouettes et changements de pied coupés de revirements saugrenus ! On n'y revient pas dans le détail sinon pour se rappeler qu’on y perdrait à les suivre, yâ hassértéééh, le souffle et le Sain entendement. A moins que le rire ne prenne, irrépressible, cependant que chaque heure apporte son lot de leurs palinodies pataudes sur-jouées. Le pire est sans doute l'impudence avec laquelle ces protagonistes Takfiristes fakkihistes justifient leurs comportements, alors qu'ils viennent d'en condamner d'identiques émanant des conCurrents Salafistes. Par cette bête assurance goguenarde avec laquelle ils informent que des accords n'engagent, comme de vulgaires promesses que les signataires qui y croient. Soit, mais alors pourquoi piailler comme des Mères la Pudeur lorsque ces Salafistes en déchire certains, et ricaner lorsqu’eux, en tant que takfiristes Per(s)cés en lacère d'autres de la même encre signés avec les mêmes ou avec d’autres ?!

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    09 h 07, le 10 août 2015

  • verbiage illogique. ils aiment a repeter la meme chose. n'y a t il pas un proverbe qui dit qu'a force de repeter un mensonge, il devient verite.

    George Khoury

    09 h 01, le 10 août 2015

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