« L'AIB était (...) le mieux équipé pour (...) tenter un atterrissage forcé », explique le commandant Zuberbuhler.
C'est grâce au sang-froid du commandant de bord du Convair de la Swissair qui effectuait un vol (...) entre Le Caire et Karachi que les 104 passagers de l'avion ont échappé à une catastrophe. Le commandant Alfred Zuberbuhler a réussi à poser son appareil sans incident malgré l'avarie survenue au train d'atterrissage. Notre photo ci-dessus montre dans quel état se trouvaient les roues de l'avion après leur contact avec le sol.
Dans une déclaration faite à la presse, il a expliqué qu'il s'était rendu compte, au décollage, au Caire, que les roues du train d'atterrissage avaient subi une avarie.
« J'ai pensé alors, a-t-il déclaré, que l'aérodrome le mieux équipé pour tenter un atterrissage forcé était celui de Beyrouth, en raison des possibilités, du matériel et des effectifs disponibles. J'ai effectivement trouvé, chez les techniciens avec lesquels je suis entré en contact par radio, les meilleures dispositions pour m'aider à réussir dans ma tentative. Ils m'ont aidé, grâce à leurs conseils et à leurs directives, à poser l'appareil sans incident. (...). »
Après l'atterrissage, les passagers, sains et saufs, glissèrent sur les toboggans de secours et, une fois sur la piste, entourèrent le pilote l'embrassant et le serrant dans leurs bras. (...)
C'est grâce au sang-froid du commandant de bord du Convair de la Swissair qui effectuait un vol (...) entre Le Caire et Karachi que les 104 passagers de l'avion ont échappé à une catastrophe. Le commandant Alfred Zuberbuhler a réussi à poser son appareil sans incident...