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À La Une - turquie

L'Europe responsable des noyades de migrants dans la mer, selon Erdogan

"La Turquie a sauvé de nombreux migrants essayant de traverser la Méditerranée, alors que les attitudes et politiques de l'UE sont +telles que ces gens finissent par se noyer dans la mer+".

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a accusé vendredi l'Union européenne de ne pas en faire assez pour régler la crise des migrants touchant ses pays. AFP / ADEK BERRY

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a accusé vendredi l'Union européenne de ne pas en faire assez pour régler la crise des migrants touchant ses pays, suggérant qu'elle était responsable de la situation des noyades dans la mer Méditerranée.

Dans un discours prononcé devant un think tank militaire à Jakarta, M. Erdogan a mis en exergue la politique de la Turquie qui accueille deux millions de réfugiés, critiquant l'Europe incapable selon lui d'accueillir dix fois moins de migrants.

"Un total de deux millions de réfugiés - 300.000 d'Irak, 1,7 million de Syrie - sont actuellement hébergés par la Turquie, voilà le pays que nous sommes", a déclaré M. Erdogan, en déplacement officiel en Indonésie. "Mais quand on regarde l'ensemble de l'Europe, on s'aperçoit qu'ils n'ont pas été capables d'accueillir seulement 200.000 réfugiés dans leurs pays", a-t-il ajouté.
La Turquie a sauvé de nombreux migrants essayant de traverser la Méditerranée pour rejoindre l'Europe, alors que les attitudes et politiques de l'UE sont "telles que ces gens finissent par se noyer dans la mer", a-t-il dit.

L'afflux de dizaines de milliers de migrants mobilise l'ensemble des gouvernements européens. Fin juin, un sommet européen avait arrêté au terme de débats houleux le principe d'une répartition de 60.000 migrants dans l'UE sur une base volontaire, les États membres proposant leur contribution. Selon les estimations de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) en date du 10 juillet, plus de 150.000 migrants sont arrivés en Europe par la mer depuis le début de l'année, pour moitié en Italie, où les arrivées sont encore supérieures aux records enregistrés en 2014, et pour moitié en Grèce, où elles connaissent une croissance exponentielle.

 

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Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a accusé vendredi l'Union européenne de ne pas en faire assez pour régler la crise des migrants touchant ses pays, suggérant qu'elle était responsable de la situation des noyades dans la mer Méditerranée.
Dans un discours prononcé devant un think tank militaire à Jakarta, M. Erdogan a mis en exergue la politique de la Turquie qui accueille deux...

commentaires (3)

C'est surtout Bachâr le Monchâr qui, au départ, est le real responsable de toutes ces migrations dans toutes les directions.

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

18 h 08, le 31 juillet 2015

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Commentaires (3)

  • C'est surtout Bachâr le Monchâr qui, au départ, est le real responsable de toutes ces migrations dans toutes les directions.

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    18 h 08, le 31 juillet 2015

  • MAIS LES TURCS SONT LES TRAFIQUANTE DE MIGRANTS VERS TOUTES LES ÎLES GRECQUES ET ITALIENNES ET LES PREMIERS RESPONSABLES DE LA MORT DES MIGRANTS...

    LA LIBRE EXPRESSION

    17 h 09, le 31 juillet 2015

  • La Haye amorce l’examen du dossier des crimes de guerre du gouvernement Erdogan en Syrie. Les magistrats de la Cour pénale internationale, CPI, ont commencé à examiner un dossier qui accuse Recep Tayyip Erdogan, président turc, Ahmet Davutoglu, Premier ministre, Efkan Ala, ancien ministre de l’Intérieur, et Hakan Fidan, ancien directeur des services spéciaux turcs, d’avoir commis des crimes de guerre en Syrie. Cette plainte a été soumise à La Haye par le Parti démocratique du peuple (HDP). Recep Tayyip Erdogan est accusé d’avoir alimenté les terroristes en fonds et en armements, de les avoir incités indirectement à la guerre contre la Syrie, et d’avoir été impliqué dans le commerce illicite du pétrole syrien, vendu par les groupes terroristes. Erdogan est également accusé d’avoir fermé les yeux sur la circulation des terroristes via les frontières de la Turquie.

    FRIK-A-FRAK

    17 h 01, le 31 juillet 2015

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