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Lifestyle - Pendant ce temps, ailleurs...

La mort de Cecil le lion continue de susciter l’indignation

Le chasseur américain qui a tué l'animal a rejeté la faute sur ses guides.

Zimbabwe National Parks/AFP

C'était « l'un des plus beaux animaux », soupire Johnny Rodrigues, un défenseur des animaux au Zimbabwe : Cecil, tué par un chasseur américain, Walter Palmer, riche dentiste du Midwest, a laissé le souvenir d'un lion « majestueux » et « superbe », qui « se déplaçait tel un maître ».
Évoquant le lion abyssin emblématique de l'Éthiopie, c'est cette somptueuse crinière noire qui faisait la renommée de Cecil, attraction numéro un du grand parc national de Hwange jusqu'à sa mort début juillet après une interminable traque. Blessé d'un tir de flèche, le lion a été poursuivi par le chasseur qui l'a recherché pendant un jour et demi avant de le retrouver et de l'achever, selon M. Rodrigues.
Avant que le scandale suscité par sa mort n'éclate il y a quelques jours, il était le chouchou des 50 000 touristes qui visitent Hwange chaque année. Aujourd'hui sa tête, découpée pour être conservée comme trophée, une pratique habituelle après ce genre de chasse au gros gibier, est aux mains des autorités.

Insuffisantes excuses
« Je regrette profondément que la poursuite d'une activité que j'aime et que je pratique de manière responsable ait conduit à la mort de ce lion », a fait savoir Palmer, âgé de 55 ans, rejetant la responsabilité sur ses guides locaux. Une réaction qui n'a pas apaisé l'opinion publique, en particulier sur Twitter, où célébrités et inconnus jetaient l'opprobre sur lui. Le chasseur a indiqué qu'il se tenait le cas échéant à la disposition des autorités américaines et zimbabwéennes.
Ce n'est pas la première fois que sa passion lui cause des problèmes. En 2008, il a plaidé coupable devant un tribunal fédéral du Wisconsin pour avoir menti à un agent fédéral sur les circonstances de la mort d'un ours noir deux ans plus tôt. Palmer avait été condamné à un an de mise à l'épreuve et près de 3 000 dollars d'amende. En 2009, il avait été accusé de harcèlement sexuel par sa réceptionniste, également patiente, qui a obtenu 127 500 dollars de réparations. Ce natif du Dakota du Nord est marié et père de deux enfants.

Appel aux dons
Un professeur de l'Université d'Oxford a lancé un appel aux dons pour « révolutionner » la protection des félins après la mort du lion. « Nous avons lancé un appel et mis en place un site de dons https://www.campaign.ox.ac.uk/wildcru. En ce moment plusieurs présentateurs y compris des animateurs de talk-show aux États-Unis ont appelé les gens à donner », a indiqué dans un entretien à l'AFP le professeur David Mac Donald, fondateur et directeur de l'unité de recherche et de préservation de la faune de l'Université d'Oxford.
Cette unité, uniquement financée par des dons, avait placé un collier GPS autour du cou de Cecil depuis 2008 afin de recueillir des informations sur le mode de vie des lions et leur longévité.
L'argent pourrait financer son équipe, qui « suivait par satellite cet animal. Cela nous coûtait 1 500 livres à chaque fois que nous achetions un nouveau collier. Annuellement ça nous coûtait 500 livres de télécharger les données pour chaque lion ».
(Sources : agences et rédaction)

C'était « l'un des plus beaux animaux », soupire Johnny Rodrigues, un défenseur des animaux au Zimbabwe : Cecil, tué par un chasseur américain, Walter Palmer, riche dentiste du Midwest, a laissé le souvenir d'un lion « majestueux » et « superbe », qui « se déplaçait tel un maître ».Évoquant le lion abyssin emblématique de l'Éthiopie, c'est cette somptueuse crinière...

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