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Moyen Orient et Monde - Cérémonie du 14 Juillet

Hollande se pose en président « audacieux » face à la menace terroriste

Des unités d’élite de la police (Raid) étaient à l’honneur hier sur les Champs-Élysées. Charles Platiau/ Reuters

François Hollande s'est posé hier en président « audacieux », lors de sa traditionnelle interview du 14 Juillet, mettant en avant son rôle face à la crise grecque et la menace terroriste, sans pour autant dévoiler ses intentions pour 2017.
« Je ne dis pas que c'est la France qui a gagné », mais elle a « occupé toute sa place », joué « tout son rôle » pour éviter une sortie d'Athènes de la zone euro, a affirmé le président de la République, au lendemain de l'accord européen obtenu à l'arraché à Bruxelles.
Le chef de l'État, qui a bouclé son interview en direct sur France 2 et TF1 en trois quarts d'heure chrono, a souhaité aux journalistes David Pujadas et Claire Chazal de connaître « des présidents aussi audacieux » que lui, insistant sur les « 40 milliards de baisse de charges pour les entreprises » du pacte de responsabilité et la mise en place d'un « nouveau dialogue social », engagés depuis 2012.
Six mois après les attentats de janvier à Paris et trois semaines après celui de Saint-Quentin-Fallavier, il a assuré que l'exécutif ne baisserait pas la garde face à la menace terroriste. « Rien ne sera relâché, nous sommes mobilisés », a-t-il dit, soulignant que « 10 000 militaires seront maintenus sur le territoire » en plus des 20 000 policiers et gendarmes.
À propos des déclarations controversées de son Premier ministre, Manuel Valls, qui avait parlé fin juin d'une « guerre de civilisation » contre l'islamisme radical, M. Hollande a nuancé, soulignant que « nous sommes face à des groupes qui veulent mettre en cause les civilisations, toutes les civilisations », et « les premières victimes sont musulmanes ».
M. Hollande a aussi estimé que l'accord « très important » conclu sur le nucléaire iranien, au terme de 21 mois de négociations, était la preuve que « décidément le monde avance ».
Sur le plan politique, à cinq mois des régionales de décembre, dernier test électoral avant la présidentielle, M. Hollande, déjà lancé dans une précampagne qui ne dit pas son nom pour 2017, s'est toutefois refusé « à annoncer quelque candidature que ce soit ». Quant à son challenger Nicolas Sarkozy qui multiplie les attaques contre lui, il l'a balayé d'un revers de main : « J'ai suffisamment de sujets à traiter, celui-là n'est pas sur ma table de travail. »
La France a célébré hier sa fête nationale avec un défilé militaire qui a mis à l'honneur ses unités policières et militaires antiterroristes, six mois après les attentas jihadistes de janvier. Cette parade a mis à l'honneur pour la première fois des unités d'élite de la police (Raid, BRI) et de la gendarmerie (GIGN). Ces forces avaient été très mobilisées lors des attentats de janvier à Paris (17 morts) pour abattre leurs auteurs jihadistes et libérer des otages.
Au total, 3 500 soldats, 55 avions, 31 hélicoptères et 208 véhicules ont défilé, dont des unités mexicaines, dotées notamment de rapaces.

(Source : AFP)

François Hollande s'est posé hier en président « audacieux », lors de sa traditionnelle interview du 14 Juillet, mettant en avant son rôle face à la crise grecque et la menace terroriste, sans pour autant dévoiler ses intentions pour 2017.« Je ne dis pas que c'est la France qui a gagné », mais elle a « occupé toute sa place », joué « tout son rôle » pour...

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