Rechercher
Rechercher

Économie - Paiements

Alger veut sortir de l’économie de la « chkara »

Le paiement par chèque ou tout autre moyen bancaire va devenir obligatoire à partir du 1er juillet en Algérie où le marché informel est devenu une menace pour l'économie, selon un décret paru au Journal officiel.
Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a récemment évalué à 37 milliards d'euros (41 milliards de dollars) les liquidités en circulation dans le circuit informel, supérieures selon lui aux liquidités bancaires qui sont de 23 milliards d'euros (25,7 milliards de dollars).
Les Algériens parlent souvent d'une économie de la « chkara » (sac) parce qu'ils doivent transporter dans des sacs des sommes colossales pour régler des achats immobiliers, de voitures et d'équipements qui peuvent atteindre des centaines de milliers d'euros.
Le décret, selon le Journal officiel, « a pour objet de définir le seuil » des paiements devant être « effectués par les moyens de paiement scripturaux », à savoir la carte bancaire ou les chèques.
Avec le nouveau décret, le seuil est fixé à 5 millions de dinars (55 800 dollars) pour l'achat d'un bien immobilier, un million de dinars (11 000 euros) pour l'achat de bateaux de plaisance, matériels roulants, équipements industriels, véhicules, métaux précieux, objets d'antiquité et œuvres d'art, et services aux entreprises.
Lourdement pénalisé par la chute des prix du pétrole, une manne qui représente 60 % du budget, l'État algérien multiplie les mesures pour réaliser des économies et assécher les circuits informels.
En 2011, l'État avait vainement tenté de rendre obligatoire le paiement par chèque à partir de 5 000 euros (5 600 dollars), mais le gouvernement avait alors reculé par crainte d'une contagion du printemps arabe, qui avait donné lieu à de premières émeutes avant de s'estomper.

(Source : AFP)

Le paiement par chèque ou tout autre moyen bancaire va devenir obligatoire à partir du 1er juillet en Algérie où le marché informel est devenu une menace pour l'économie, selon un décret paru au Journal officiel.Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a récemment évalué à 37 milliards d'euros (41 milliards de dollars) les liquidités en circulation dans le circuit informel, supérieures...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut