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Liban

Sleiman : Le fédéralisme, une menace pour le sort des minorités

L'ancien président de la République Michel Sleiman a passé en revue les derniers développements sur la scène libanaise, s'attardant principalement sur les questions des échéances institutionnelles, du dialogue et de la sécurité.
Au cours d'un entretien avec des médias de Jbeil, qui s'est déroulé dans sa résidence de Amchit, l'ancien président a rappelé qu'après un an de vacance au niveau de la présidence de la République, la 25e séance électorale vient de se solder encore par un échec. Il a indiqué, sur ce plan, que le Rassemblement de la République qu'il dirige œuvre à « renforcer les principes de la République basés sur la Constitution libanaise et à consolider l'accord de Taëf à travers la déclaration de Baabda et à travers la mise en place d'une loi électorale, de préférence une loi proportionnelle moderne, garantissant une représentation équilibrée de toutes les tranches de la société ».
L'ancien président n'a pas manqué, par ailleurs, d'exprimer son souhait de voir « s'appliquer le principe de la décentralisation administrative (lancé par lui à l'époque de son mandat présidentiel), plutôt que le fédéralisme qui menace le sort des minorités dans certaines régions ».
Sur la question de la paralysie du Conseil des ministres, M. Sleiman a insisté sur la nécessité de participer aux séances du cabinet et d'y exprimer son opinion plutôt que de les torpiller de l'extérieur.
Au sujet du dialogue bilatéral qui a eu lieu entre différentes factions, Michel Sleiman l'a qualifié de « positif ». Plus particulièrement, il a salué la déclaration d'intentions entre les FL et le CPL. « Comment pourrions-nous ne pas l'appliquer alors que la plupart de ses clauses s'inscrivent dans le cadre de la déclaration de Baabda » ? s'est interrogé le président Sleiman.
En réponse à une question sur la possibilité du déploiement des forces de l'Onu le long des frontières avec la Syrie, l'ancien président a estimé que « la couverture internationale commande un consensus interne à ce sujet, et exige également un niveau minimum de déploiement de l'armée libanaise ».
M. Sleiman a en outre insisté sur « l'importance de garder le Liban à l'écart de la guerre qui éclate sur ses frontières », estimant que « la solidarité populaire avec l'armée libanaise protège le pays de toutes les menaces, parce que le peuple libanais a montré qu'il est un milieu propice au soutien de l'armée ». Il a enfin évoqué dans ce cadre « l'idée d'un rappel des réservistes, si besoin est ».

L'ancien président de la République Michel Sleiman a passé en revue les derniers développements sur la scène libanaise, s'attardant principalement sur les questions des échéances institutionnelles, du dialogue et de la sécurité.Au cours d'un entretien avec des médias de Jbeil, qui s'est déroulé dans sa résidence de Amchit, l'ancien président a rappelé qu'après un an de...

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