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Otages : Obama promet de ne pas menacer de poursuites les familles payant une rançon

La Maison Blanche a indiqué mercredi qu'elle ne menacerait pas de poursuites judiciaires les familles d'otages américains qui décideraient de payer une rançon pour tenter de faire libérer un de leur proche.

Confronté à de virulentes critiques concernant l'inefficacité et le manque de coordination de l'administration américaine, le président Barack Obama devait présenter lui-même mercredi en milieu de journée une série de mesures visant à mieux répondre aux attentes des familles. Reconnaissant les inquiétudes exprimées par certaines d'entre elles, l'exécutif américain souligne qu'il n'entend pas "ajouter à la douleur des familles" en suggérant qu'elles pourraient faire l'objet de poursuites pénales.

A l'automne 2014, Diane Foley, mère de James Foley, journaliste décapité en août 2014 par le groupe Etat islamique (EI), avait expliqué que sa famille avait été menacée de poursuites si elle s'engageait dans cette voie. Se disant "atterrée" de la façon dont le dossier avait été géré, elle avait vivement dénoncé l'attitude du gouvernement américain: "On nous a juste dit d'avoir confiance dans le fait qu'il serait libéré d'une manière ou d'une autre, miraculeusement".

La Maison Blanche réaffirme par ailleurs son opposition au paiement de rançons par le gouvernement, contrairement aux pratiques en vigueur dans d'autres pays occidentaux, soulignant que cette approche protège les Américains et renforce la sécurité nationale "en enlevant une motivation centrale pour les preneurs d'otages". Elle insiste cependant sur le fait que cette politique de "non-concession" ne signifie pas "non-communication" avec les preneurs d'otage. "Le gouvernement américain lui-même peut communiquer avec les preneurs d'otages, leurs intermédiaires, les gouvernements concernés et les communautés locales pour essayer d'obtenir la libération des otages", souligne la Maison Blanche.

M. Obama avait ordonné en décembre un réexamen des procédures en place. Si le sujet a toujours été sensible, les enlèvements d'occidentaux par les jihadistes de l'EI - et la diffusion de vidéos montrant leur décapitation - ont provoqué une vague d'indignation et redonné vigueur au débat sur ce thème aux Etats-Unis.

La Maison Blanche a indiqué mercredi qu'elle ne menacerait pas de poursuites judiciaires les familles d'otages américains qui décideraient de payer une rançon pour tenter de faire libérer un de leur proche.Confronté à de virulentes critiques concernant l'inefficacité et le manque de coordination de l'administration américaine, le président Barack Obama devait présenter lui-même...