Rechercher
Rechercher

Liban - Partis

« La présidence est hypothéquée par des pirates », dénonce Rabieh

C'est dans tous les sens que le bloc parlementaire de la Réforme et du Changement a tiré hier, au terme de sa réunion hebdomadaire présidée par son chef, le général Michel Aoun. L'ancien ministre Sélim Jreissati, qui a lu le communiqué final, a donné le ton en dénonçant d'emblée ce qu'il a appelé « le démembrement de l'État » et « la régression de la démocratie », pour arriver à la conclusion selon laquelle tout devrait rentrer en ordre à partir du moment où le gouvernement procéderait aux nominations sécuritaires.
« Le Parlement s'arroge le droit de proroger par deux fois son mandat. Le Conseil constitutionnel s'est autobloqué et la présidence de la République est hypothéquée par des pirates qui occultent celui qui représente le plus les chrétiens suivant les normes démocratiques (en allusion au général Aoun). Celui-ci est écarté en permanence pour éviter un redressement du pouvoir et pour que le coup d'État, dans sa forme la plus vile qui est le monopole du pouvoir, soit maintenu », a fulminé M. Jreissati.
Il s'en est pris ensuite au gouvernement, lui reprochant vivement de ne pas se conformer à la Constitution et soulignant que c'est le bloc auquel il appartient qui réclame une convocation du Conseil des ministres. Il convient de rappeler dans ce cadre que le chef du gouvernement, Tammam Salam, avait décidé de suspendre sine die les réunions de son équipe à partir du moment où le bloc aouniste avait annoncé qu'il compte bloquer toute décision du gouvernement tant que le dossier des nominations sécuritaires n'est pas réglé.
« La situation du Conseil des ministres se passe de tout commentaire. C'est nous qui demandons qu'il se réunisse. Nous appelons M. Salam à convoquer une séance en vue de mettre un terme au déséquilibre du pouvoir exécutif et faire cesser les atteintes à l'accord de Taëf », a-t-il dit, avant de rappeler que le mandat du chef d'état-major, Walid Selman, dont le départ à la retraite avait été retardé il y a un an, expire le 7 août. Il s'est interrogé sur le point de savoir « si la même violation des lois et de la Constitution va se poursuivre ».
M. Jreissati s'en est pris ensuite aux ministres et députés qui fustigent le comportement du CPL, et qui critiquent son chef, citant nommément le ministre de l'Agriculture, Akram Chehayeb. Il l'a accusé de « pratiquer le chantage ». Il a ensuite attaqué sans les nommer les ministres Nabil de Freige, « de la dynastie des Francs », et Achraf Rifi, « qui a brûlé Tripoli mais qui compare notre général à Néron ».

C'est dans tous les sens que le bloc parlementaire de la Réforme et du Changement a tiré hier, au terme de sa réunion hebdomadaire présidée par son chef, le général Michel Aoun. L'ancien ministre Sélim Jreissati, qui a lu le communiqué final, a donné le ton en dénonçant d'emblée ce qu'il a appelé « le démembrement de l'État » et « la régression de la...

commentaires (7)

La duplicité de Aoun-iznogoud est sa plus grande qualité.

Dounia Mansour Abdelnour

00 h 16, le 18 juin 2015

Tous les commentaires

Commentaires (7)

  • La duplicité de Aoun-iznogoud est sa plus grande qualité.

    Dounia Mansour Abdelnour

    00 h 16, le 18 juin 2015

  • BIZARRE FAçON DE SE DÉCRIRE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    20 h 26, le 17 juin 2015

  • UN ÂNIER, DE MÉTIER BRIGADIER FANFARON, QUI SE CROYAIT JUMEAU DU GRAND NAPOLÉON, UN JOUR COISIT, DE DEUX COURSIERS À LONGUES OREILLES, L'UN QUI D'ARMES CHARGÉ INSOLEMMENT TROTTAIT ; L'AUTRE, QUI SE FAISAIT PRIER, PORTAIT, COMME ON DOIT,LES BOUTEIULLES. SA CHARGE ÉTANT DE SEL ; NOS GAILLARDS PÈLERINS, PER MONTS, PAR VAUX, ET PAR CHEMINS AU GUÉ D'UNE RIVIÈRE ARRIVÈRENT, ET FORT PERPLEXES ILS SE TROUVÈRENT. L'ÂNIER QUI DÉJÀ TRAVERSA CE GUÉ-LÀ, SUR L'ÂNE À L'ARSENAL, SANS HÉSITER, MONTA, CHASSANT DEVANT LUI L'AUTRE BÊTE ; QUI, VOULANT EN FAIRE À SA TÊTE, DANS LES FLOTS SE PRÉCIPITA ET DES EAUX COURROUCÉES ÉCHAPPA, CAR AU BOUT DE QUELQUES NAGÉES TOUT SON SEL SE FENDIT SI BIEN QUE LE BAUDET NE SENTIT RIEN SUR SES ÉPAULES SOULAGÉES. L'ÂNIER, GRAND BRIGADIER, PRIS EXEMPLE SUR LUI ; COMME UN MOUTON QUI VA DESSUS LA FOI D'AUTRUI; VOILÀ SON ÂNE À L'EAU ; Ô LE DESTIN FATAL ! LUI, L'ÂNIER-BRIGADIER ET L'ARSENAL FIRENT À AUX ARMES RAISON. CELLES-LÀ DEVINRENT SI PESANTES, ET DE TANT D'EAU S'EMPLIRENT D'ABORD, QUE L'ÂNE ET SON SERVA

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 51, le 17 juin 2015

  • Les seuls pirates ce sont ceux qui nous ont offert un livret programme orange et après avoir pris les voix nécessaires pour se trouver au pouvoir ont tourne casaque et se sont mis sous les ordres d'un parti terroriste le jetant a la poubelle. Ils ont viole la constitution par plus de milles fois, vendu le pays a la Syrie et l'Iran et ils ont le culot encore de vouloir, de réclamer, de menacer et d'imposer leur vues!

    Pierre Hadjigeorgiou

    09 h 44, le 17 juin 2015

  • Ils nous prennent pour des imbéciles !

    Hind Faddoul FAUCON

    08 h 26, le 17 juin 2015

  • Une émotion spéciale vous prend les mardi lorsque c'est celui qui fut l'ami particulier et privilégié de la funeste tutelle et du président de celle-ci lit le communiqué de Rabieh. Cette fois il dénonce tout particulièrement "l'hypothèque de la présidence de la République" et la "régression de la démocratie" ! Mais Monsieur, deux questions : 1-Qui "hypothèque" la présidence et piétine la démocratie dans ce pays sinon votre bloc de Rabieh et celui de votre allié, le Hezbollah, par le boycott inconstitutionnel par leurs députés des séances électorales du Parlement ? 2-N'est-ce pas être bien primaire en politique locale et régionale que de penser que votre candidat, porteur, par son alliance servile et incontournable avec le Hezbollah, du projet de l'empire islamique perse, est malgré cela acceptable par toutes les autres forces politiques de ce pays ?

    Halim Abou Chacra

    06 h 22, le 17 juin 2015

  • L'oranginé niais était si bien intentionné quand il dévoilait, sis le monticule de râbïyéééh au terme de l’hebdomadaire de son courant d'air, la baguette khaïzarâne aux 14 Sains libanais ! Et ces "monstres" qu'il n'avait pas sommé de moufter ; à maintes reprises il exprime l'étonnement d'illuminé face à l'inconcevable immodestie de ces "gosses" Sains ; l'ont si mal récompensé ! "Il ne s'agissait pas de donner des conSeils, se plaint-il l'ébaubi. Ces 14 Sains veulent nos petites grosses têtes et notre peau, les méchants hommes.". Mais lui ? De même qu'il avait, contre le bääSSyrien, commencé avec enthousiasme 1 combat dans lequel il portait déjà sous le treillis en lambeaux de bigaradier ses propositions de paix ; "le cœur de la réconciliation entre les antithèses du temps" ; de même il en avait agi en cette occurrence. Mais on avait versé sur son enthousiasme, mahééék, l'eau corrosive de la "perfidie" Cédraie ! Ainsi, boSSfééér prend son air "sérieux", sort de ses gonds et accourt la bouche bée par bonds terribles ! Plus léger que lui, le Sain échappe à l'assaut de cet ennemi et mouille prestement la bouche de son eau corrosive, la fait traîner dans la poussière pour la remplir de sable aussitôt. Le boSSfaïr pensait le tenir ! Or donc, le 14 Sain malicieux lui balance le tout dans les yeux, le laissant tout hébété. Ce n’est pas la 1ère fois qu'il emploie cette ruse, et bien des créatures oranges malfaisantes avaient déjà éprouvé cette force corrosive des 14 Sains libanais.

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    06 h 21, le 17 juin 2015

Retour en haut