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À La Une - egypte

Un policier condamné à 15 ans de prison pour la mort de Shaïmaa al-Sabbagh

L'officier de police, reconnu coupable par un tribunal du Caire, peut interjeter appel du verdict.

Shaïmaa al-Sabbagh, militante égyptienne socialiste, a été tuée après avoir été touchée par des tirs dans le dos, samedi 24 janvier 2015 au Caire, lors d'une manifestation pour le 4e anniversaire de la révolte de la place Tahrir. REUTERS/Al Youm Al saabi Newspaper

Un policier égyptien a été condamné jeudi à 15 ans de prison pour la mort la manifestante de gauche, Shaïmaa al-Sabbagh, abattue par un tir de chevrotine durant la dispersion d'un rassemblement marquant le quatrième anniversaire de la révolte de 2011, selon un responsable du tribunal.

L'officier de police, reconnu coupable par un tribunal du Caire, peut interjeter appel du verdict, selon le responsable. Il a été condamné pour acte "ayant entraîné la mort" ainsi que pour avoir délibérément blessé d'autres manifestants.

Les images de la mort, en janvier, de Shaïmaa al-Sabbagh, 34 ans et mère d'un enfant de 5 ans, avaient provoqué l'indignation en Egypte mais aussi dans le monde.
La manifestante a été tuée par de la chevrotine tirée par l'officier de police, durant la dispersion d'un rassemblement organisé par un parti de gauche le 24 janvier, à la veille du quatrième anniversaire de la révolte de 2011 qui chassa Hosni Moubarak du pouvoir. Les militants voulaient déposer des fleurs sur la place Tahrir, épicentre de la révolte de 2011, pour commémorer la mort de centaines de manifestants pro-démocratie durant ce soulèvement.

Depuis que l'ex-chef de l'armée et actuel président Abdel Fattah al-Sissi a destitué l'islamiste Mohamed Morsi en 2013, les forces de sécurité répriment implacablement toute opposition, islamiste mais aussi laïque. Dans les semaines qui ont suivi l'éviction de M. Morsi, plus de 1.400 manifestants islamistes ont été tués par les forces de sécurité et plus de 40.000 personnes, selon Human Rights Watch (HRW), ont été arrêtées. Des centaines de pro-Morsi ont ensuite été condamnés à mort dans des procès de masse expéditifs. Des dizaines de jeunes militants laïcs et de gauche, fer de lance de la révolte de 2011, sont également derrière les barreaux pour avoir violé une loi controversée limitant le droit de manifester.

 

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