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Dernières Infos - Liban

Le Hezbollah nuit aux intérêts des Libanais partout dans le monde, affirme Hariri

L'ancien Premier ministre libanais Saad Hariri a fustigé mardi soir le Hezbollah en affirmant que le parti chiite "nuit aux intérêts des Libanais partout dans le monde", lors d'une conversation informelle avec des journalistes, ajoutant néanmoins que "le dialogue avec le Hezbollah se poursuivra". 

"Si le gouvernement devait être écorné, cela toucherait tout le Liban", a par ailleurs souligné Saad Hariri, conseillant au chef du Courant patriotique libre Michel Aoun de "ne pas aller dans cette direction". "Nous pouvons nous entendre avec lui", a-t-il poursuivi, indiquant que "l'important aujourd'hui, c'est l'élection d'un président et non pas la nomination d'un commandant de l'armée".

Le mandat du commandant en chef de l'armée, le général Jean Kahwagi, arrive à expiration en septembre prochain, tandis que celui du directeur général des Forces de sécurité intérieure (FSI), le général Brahim Basbous, vient à son terme en juin. Pour Michel Aoun, deux autres officiers devront être nommés à la tête de l'armée et des FSI quand les mandats en question auront expiré.

Interrogé sur la situation en Syrie, M. Hariri a expliqué qu'"Assad doit comprendre qu'un accord l'écartant du pouvoir est à l'étude".

M. Hariri s'exprimait à la suite d'une rencontre entre le Premier ministre libanais Tammam Salam, arrivé plus tôt dans la journée en Arabie Saoudite à la tête d'une délégation ministérielle pour une visite officielle, et le prince héritier d'Arabie, Mohammad Ben Nayef, à laquelle il a assisté.

La délégation est composée du vice-Premier ministre, le ministre de la Défense Samir Mokbel, du ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil, du ministre de la Santé Waël Bou Faour, du ministre de l'Intérieur Nohad Machnouk, et du ministre de la Jeunesse et des Sports Abdel Mouttaleb Hennaoui.

L'ancien Premier ministre libanais Saad Hariri a fustigé mardi soir le Hezbollah en affirmant que le parti chiite "nuit aux intérêts des Libanais partout dans le monde", lors d'une conversation informelle avec des journalistes, ajoutant néanmoins que "le dialogue avec le Hezbollah se poursuivra". 
"Si le gouvernement devait être écorné, cela toucherait tout le Liban", a par ailleurs...