Le bloc parlementaire du Futur, réuni mardi sous la présidence de son chef, Fouad Siniora, s'est dit préoccupé par "les informations concernant l'implication croissante de l'Iran en Syrie et illustrées par l'envoi de forces des Gardiens de la Révolution pour y combattre auprès du régime syrien ", appelant l'Iran à "tirer les leçons de son intervention flagrante en Syrie, en Irak, au Yémen et au Liban et à rétablir des relations de confiance et de coopération avec les pays et les populations arabes".
Le groupe a dénoncé dans un communiqué "la tentative du Hezbollah de former des milices confessionnelles, similaires à celles qui ont détruit l'Irak, la Syrie et le Yémen". "La mise en place de ladite "Brigade de la forteresse" pourrait provoquer la discorde confessionnelle", prévient-il.
Plus tôt dans la journée, le ministre de la Justice Achraf Rifi, s'adressant au Hezbollah, avait affirmé qu'"une milice ne peut pas se moquer du commandement de l'armée".
Le 14 Mars refuse d'avaliser une intervention de l'armée dans une bataille contre les jihadistes à Ersal et ses environs comme le souhaite le parti chiite.
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