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Libye : les factions "pas assez fortes pour gagner la guerre" (Onu)

Le médiateur de l'Onu pour la Libye a affirmé mardi, à la veille de nouveaux pourparlers, qu'il n'y avait "pas de solution militaire" dans ce pays où de nombreuses factions sont "assez fortes pour faire la guerre, mais pas assez pour la gagner".

"Il n'y a pas de solution militaire" en Libye, a martelé Bernardino Leon lors d'un Forum mondial américano-islamique à Doha (Qatar) où il a annoncé qu'une réunion des partis et leaders politiques libyens commencerait mercredi, sans préciser où. L'émissaire onusien a déclaré croire que "75%" des responsables politiques libyens sont favorables à la paix et que la majorité des groupes "soutiennent maintenant une solution politique".
De nombreuses factions sont "assez fortes pour faire la guerre, mais pas assez pour la gagner" et "je pense que nous allons voir une chance (de paix)", a-t-il dit.

Trois rounds de négociations se sont déroulés jusqu'ici sans succès en Afrique du nord. La Libye compte actuellement deux gouvernements et Parlements qui se disputent le pouvoir, l'un à Tripoli sous la coupe de milices, et l'autre dans l'est du pays, reconnu par la communauté internationale. L'Onu tente depuis des mois de trouver un compromis pour mettre fin au conflit et parvenir à favoriser la formation d'un gouvernement d'union nationale qui serait la principale institution du pays. Le mois dernier, Bernardino Leon avait annoncé que l'Onu allait préparer un quatrième projet d'accord pour résoudre le conflit.

Dimanche, le gouvernement libyen reconnu par la communauté internationale a de nouveau appelé à l'aide face à la progression du groupe Etat islamique (EI) en Libye. "Les menaces de ce groupe ne cessent de peser sur les villes libyennes et il va devenir difficile de les combattre, l'Irak en est l'exemple", a déclaré le Premier ministre Abdallah Al-Theni à Baida (est) où son gouvernement s'est installé.

Le médiateur de l'Onu pour la Libye a affirmé mardi, à la veille de nouveaux pourparlers, qu'il n'y avait "pas de solution militaire" dans ce pays où de nombreuses factions sont "assez fortes pour faire la guerre, mais pas assez pour la gagner"."Il n'y a pas de solution militaire" en Libye, a martelé Bernardino Leon lors d'un Forum mondial américano-islamique à Doha (Qatar) où il a...