Sleiman : Il faut laisser l’armée agir selon les instructions de son commandement

L'ancien président de la République, Michel Sleiman, a appelé hier à « cesser les pressions exercées sur l'armée libanaise et à laisser la troupe agir selon les instructions de son commandement politique et militaire, en se tenant à l'écart de la surenchère populiste et des conseils ayant pour but de l'embarrasser ».
Le président Sleiman a tenu ces propos lors de sa réunion, à sa résidence de Amchit, avec l'émissaire du Saint-Siège, le cardinal Dominique Mamberti, en présence du nonce apostolique, Mgr Gabriele Caccia. La situation au Liban et celle des chrétiens d'Orient ont été discutées au cours de cette entrevue.
Le président Sleiman a également noté que « la paralysie du Parlement aura des répercussions négatives sur tous les Libanais, et non seulement sur ceux qui paralysent la Chambre ; le fait de laisser une vacance à la tête de l'État crée un précédent dangereux. Cette vacance est malsaine et irrationnelle. Elle est également rejetée par la majorité des Libanais ».
L'ancien chef de l'État a rendu hommage en outre au rôle joué par le Vatican qui « appelle toujours à l'élection d'un président au Liban qui est un pays message ».