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Philippe Aractingi applaudit Ely Dagher et critique les institutions libanaises

Nous avons reçu de Philippe Aractingi, réalisateur à qui l'on doit quelques-uns des grands films du cinéma libanais contemporain (Bosta, Sous les bombes, etc.), les quelques lignes suivantes, deux heures après le triomphe d'Ely Dagher à Cannes.
« Une Palme d'or à Cannes pour le film d'un Libanais, c'est une palme pour nous tous. Bravo à Ely Dagher qui a remporté le plus grand prix pour son court-métrage cette année. Ta fierté est la nôtre. Je voudrais profiter de cette tribune pour rappeler qu'Ely a écrit, produit, réalisé et même monté son film, Waves'98, tout seul. Que personne, aucune instance politique libanaise, ne l'a aidé. Ely s'est battu avec peu de moyens : Afac (Arab fund for arts and culture) et DFI (Doha Film Institute), et a réussi – tout seul – à planter le drapeau libanais à Cannes. Il l'a fait pour lui, mais il l'a aussi fait pour nous tous. Il est temps que les institutions financières libanaises, mais aussi le ministère de l'Économie, entendent les appels qui leur sont lancés depuis plusieurs années : un film est le meilleur des ambassadeurs pour le Liban ! »

Nous avons reçu de Philippe Aractingi, réalisateur à qui l'on doit quelques-uns des grands films du cinéma libanais contemporain (Bosta, Sous les bombes, etc.), les quelques lignes suivantes, deux heures après le triomphe d'Ely Dagher à Cannes.« Une Palme d'or à Cannes pour le film d'un Libanais, c'est une palme pour nous tous. Bravo à Ely Dagher qui a remporté le plus grand prix pour...

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