Brèves politiques

Le PNL contre le lever des drapeaux du Hezbollah à l'UL

L'organisation estudiantine du Parti national libéral (PNL) a critiqué hier le lever des drapeaux et des slogans du Hezbollah dans de nombreuses facultés de l'Université libanaise, notamment au campus de Hadeth, à l'occasion de la fête de la Libération du Liban-Sud en 2001. « Comme d'habitude, les campus universitaires se sont transformés en bureau de permanence partisane dirigé par un groupe d'étudiants qui n'accordent aucune importance à la diversité estudiantine et au cachet national de l'Université libanaise, et celle-ci n'a pas réagi », a déploré le bureau estudiantin du parti dans un communiqué. De son côté, le conseil supérieur du PNL a critiqué hier, au terme de sa réunion hebdomadaire, les propositions aounistes pour trouver une solution à la crise présidentielle. Celles-ci « sortent du contexte de l'accord de Taëf et nécessitent un amendement de la Constitution », souligne une déclaration du PNL, estimant que « la route la plus sûre et la plus rapide reste l'élection immédiate d'un président par les députés au Parlement ». Le parti de Dory Chamoun critique par ailleurs le verdict « politique » rendu par le tribunal militaire à l'encontre de l'ancien ministre Michel Samaha, accusé de transporter des explosifs en provenance de Syrie en vue d'attentats au Liban.

Geagea appelle le cabinet à s'enquérir du sort des détenus libanais à Palmyre

À la suite des informations publiées par certains médias sur la libération de détenus libanais de la prison de Palmyre lors de la prise de la ville par l'État islamique, le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, a appelé hier le gouvernement à établir immédiatement des contacts avec la Turquie et le Qatar afin de rassembler des informations sur cette affaire. « Le gouvernement doit réunir des informations précises sur les Libanais qui auraient été libérés de la prison de Palmyre, afin de ne pas laisser les proches des disparus et des détenus à la merci des rumeurs », a-t-il écrit hier sur son compte Twitter.

Wehbé : La constituante est un saut dans l'inconnu

Amine Wehbé, député de la Békaa-Ouest-Rachaya et membre du bloc du Futur, a estimé hier que la tenue d'une constituante serait « un saut dans l'inconnu. L'accord de Taëf représente un exploit pour les Libanais à la fin de la guerre civile, mais il n'a pas été entièrement appliqué », a souligné le député à l'issue d'un entretien avec le chef des FL, Samir Geagea, à Meerab. M. Wehbé a expliqué qu'il fallait permettre l'application de l'accord de Taëf et n'envisager la révision de certains articles de la Constitution qu'une fois l'État en pleine possession de ses pouvoirs.
M. Wehbé a par ailleurs déclaré être en faveur de la révision des prérogatives du tribunal militaire, à la suite du verdict de ce dernier dans l'affaire de l'ancien ministre Michel Samaha.