M. Walid Nassar, le jeune et dynamique président de la FLBB.
Dix-huit mois après son arrivée à la tête de la Fédération libanaise de basket-ball, Walid Nassar dresse un premier bilan et souligne l'importance de la formation des jeunes. L'Orient-Le Jour l'a rencontré.
L'Orient-Le Jour : Un an et demi après votre entrée en fonction, quel premier bilan tirez-vous de vos premiers dix-huit mois ?
W. N. : En tenant compte objectivement de la situation politique, économique et sécuritaire que connaît notre pays, le bilan est selon moi plus que positif. Tout d'abord, parce que nous avons réussi à faire lever la sanction qui pesait sur le basket libanais et aussi parce que toutes les compétitions de la fédération ont pu être organisées normalement. Enfin, notre assemblée générale a eu lieu en mars et nous avons été en mesure de présenter un bilan administratif et financier transparent.
Qu'est-ce que vous souhaitez personnellement apporter au basket-ball libanais ; quelle est votre ambition ?
J'ai trois objectifs principaux. Le premier est de donner aux jeunes la culture du sport, leur inculquer l'esprit et les valeurs sportives. Ensuite, nous avons évidemment des ambitions sportives. Nous avons une devise qui est « Road to Rio » (Jeux olympiques de 2016 à Rio). Nous avons des joueurs extraordinaires et s'il y a une confiance entre l'administration (la fédération) et les joueurs, nous pourrons constituer une équipe capable de rivaliser avec les grandes nations. J'attache beaucoup d'importance à l'équipe nationale et aux sélections de jeunes. La jeunesse est d'ailleurs une de nos priorités. Nous avons un énorme réservoir de jeunes joueurs et nous devons miser sur eux. Ils sont l'avenir du basket libanais.
Un pur produit du basket libanais (Waël Arakji) vient de se déclarer à la draft NBA, qu'est-ce que cela vous inspire ?
Waël Arakji est un basketteur exceptionnel, un joueur très prometteur pour qui j'ai beaucoup d'admiration. S'il en est là aujourd'hui, c'est grâce à lui, à ses parents qui ont toujours un œil sur lui et qui lui ont inculqué une certaine discipline mais c'est aussi grâce à son club, le Riyadi.
On a parfois l'impression que l'âge d'or du basket libanais est derrière nous, alors comment recréer la magie d'antan ?
Nous essayons petit à petit de recréer quelque chose, même si nous sommes dans un contexte politique et économique difficile. Nous avons des sponsors qui nous font confiance. Des investisseurs viennent dans les clubs. Cette confiance, elle existe entre les personnes et c'est bon signe, ça veut dire que les gens croient au basket au Liban. Nous aussi travaillons actuellement sur l'éventualité d'apporter de nouveaux cosponsors pour l'équipe nationale. Nous avons des atouts et avec un peu de stabilité, nous pourrons faire des choses merveilleuses, j'en suis convaincu.
Quels sont donc les objectifs de la fédération à court et moyen terme ?
Nous travaillons pour modifier et améliorer les statuts de la fédération car ils ne sont plus vraiment applicables aux conditions actuelles. Il y a des choses à réformer, de façon objective et constructive. Si nous nous concentrons au futur de nos jeunes et si toutes les personnes morales et physiques sont impliquées et vont dans le même sens, alors nous pourrons avancer.
L'Orient-Le Jour : Un an et demi après votre entrée en fonction, quel premier bilan tirez-vous de vos premiers dix-huit mois ?W. N. : En tenant compte objectivement de la situation politique, économique et sécuritaire que connaît notre pays, le bilan est selon moi plus que positif. Tout d'abord, parce que nous avons réussi à faire lever la sanction qui pesait sur le basket libanais et aussi parce que toutes les compétitions de la fédération ont pu être organisées normalement. Enfin, notre assemblée générale a eu lieu en mars et nous avons été en mesure de présenter un bilan administratif et financier...