Le chef du Courant patriotique libre, le général Michel Aoun, a réaffirmé mardi la volonté de son bloc parlementaire de défendre une représentation chrétienne forte.
Dénonçant "l'état d'effondrement" dans lequel se trouve selon lui l'Etat libanais, le général Aoun a évoqué la crise de la présidence à l'issue de la réunion hebdomadaire du bloc du changement et de la réforme à Rabieh.
"On dit que Aoun veut être élu président et nous répondons que nous voulons un président fort qui représente les Libanais de manière juste", a-t-il lancé. Et de marteler : "Nos postes ne sont pas à mendier (...) Nous n'accepterons plus le déni de notre représentativité".
M. Aoun est en outre revenu à la charge au sujet de la prorogation des mandats des responsables militaires à laquelle il est farouchement opposé. "J'ai réclamé que l'on désigne un commandant en chef de l'armée légitime; je n'ai pas demandé que ce soit mon gendre (le général Chamel Roukoz) qui soit nommé à ce poste ", a-t-il déclaré. Le chef du CPL a accusé "certains" de chercher à "vider le commandement de l'institution militaire de ses compétences en vue d'écarter certaines personnes au bénéfice d'autres".
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