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La Turquie rend hommage à l'"héroïsme" des alliés pendant la bataille de Gallipoli

La Turquie a solennellement rendu hommage jeudi par la voix de son Premier ministre, Ahmet Davutoglu, à l'"héroïsme" des alliés vaincus par les troupes ottomanes, dans le cadre du centenaire de la bataille de Gallipoli, en 1915.

Par ailleurs, vendredi, une vingtaine de dirigeants du monde entier en Turquie doivent se rendre sur les rives des Dardanelles. Parmi eux le prince Charles, héritier de la Couronne britannique, et les Premiers ministres d'Australie et de Nouvelle-Zélande, deux pays dont le sacrifice des combattants, les fameux "Anzacs", sur le sol turc a forgé l'identité nationale.

"Vous aïeux et les nôtres ont réalisé une épopée il y a cent ans et cela n'a pas été oublié", a proclamé Ahmet Davutoglu au cours d'un "sommet pour la paix" très symbolique organisé pour l'occasion jeudi à Istanbul. "Les soldats ont combattu à Canakkale (Dardanelles) avec héroïsme et sont tombés avec le même héroïsme", a-t-il dit , avant de déclarer : "Nous avons fait la guerre il y a cent ans, mais nous voici ici réunis pour bâtir ensemble la paix en rejetant la rhétorique de la haine".
"Montrons aux nouvelles générations qu'une guerre peut générer la paix", a ajouté le chef du gouvernement turc.

La vingtaine de dirigeants étrangers qui ont fait le déplacement salueront vendredi au cours d'une grande cérémonie la mémoire des dizaines de milliers de soldats de l'Empire ottoman et du corps expéditionnaire franco-britannique tombés pendant neuf mois d'une lutte acharnée ayant visé à avancer vers Constantinople, l'actuelle Istanbul, qui s'est conclue sur une cinglante défaite des Alliés.
Une série de commémorations "nationales" suivra jusqu'au lendemain. La plus célèbre est le fameux "service de l'aube", organisé par l'Australie et la Nouvelle-Zélande au petit matin du 25, à l'heure précise du débarquement des troupes alliées.

Une ombre pèse toutefois sur les cérémonies liées à la bataille de Gallipoli, celle des commémorations qui auront lieu au même moment à Erevan à la mémoire des centaines de milliers d'Arméniens massacrés par l'Empire ottoman à partir du 24 avril 1915.
Ces massacres ont suscité ces derniers jours de virulents échanges entre les autorités d'Ankara, qui refusent catégoriquement de reconnaître un "génocide", et ceux qui les qualifient ainsi, comme le pape François, le Parlement européen ou encore celui d'Autriche.

La Turquie a solennellement rendu hommage jeudi par la voix de son Premier ministre, Ahmet Davutoglu, à l'"héroïsme" des alliés vaincus par les troupes ottomanes, dans le cadre du centenaire de la bataille de Gallipoli, en 1915.Par ailleurs, vendredi, une vingtaine de dirigeants du monde entier en Turquie doivent se rendre sur les rives des Dardanelles. Parmi eux le prince Charles, héritier...