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Sport - Ski alpin - Interview express

Nino Fenianos : Mon objectif est de participer aux JO de Pyeongchang, en 2018

Le ski, Nino Fenianos y est tombé (comme Obélix dans la marmite de potion magique) quand il était tout petit. À 22 ans, il est un des skieurs libanais les plus prometteurs. « L'Orient-Le Jour » a rencontré ce champion en herbe, que ses partenaires et amis surnomment « King Naïm ».

Comme Obélix dans la marmite de potion magique, Nino Fenianos est « tombé » dans le ski quand il était tout petit.

Pouvez-vous revenir sur votre parcours ?
J'ai fait mes études scolaires à l'Athénée de Beyrouth. Aujourd'hui, j'étudie le management sportif. J'ai commencé à skier à l'âge de 2 ans à l'école de ski alpin de mon père Carlos. Ensuite, c'est ma mère qui me poussait à m'entraîner et à aller jusqu'au bout. Elle me réveillait à 6h du matin quelles que soient les conditions météorologiques (pluie, vent, brouillard ou même tempête de neige) pour monter skier. Par la suite, l'envie de compétition et de vitesse s'est accentuée, surtout qu'il y avait toujours un challenge entre mon frère Tarek et mes cousins Jackie et Dany Chamoun ; on essayait toujours de se surpasser et de gagner.
Avec quel club évoluez-vous actuellement et quel est votre rythme d'entraînement ?
Actuellement, je m'entraîne avec le Club des sports de Faraya-Mzaar. Notre coach français Romain Garcin nous encourage énormément et nous aide à atteindre nos buts. Durant la saison de ski, je m'entraîne durant les week-ends et les jours fériés. J'aimerais sûrement m'entraîner toute l'année, mais ce n'est pas possible, malheureusement... Avant la saison de ski, j'intensifie les entraînements physiques (de 5 à 6 fois par semaine : crossfit, exercices d'équilibre, cardio-vasculaires, vitesse des jambes, etc.). Mais, honnêtement, arriver à un niveau international est difficile au Liban, dans la mesure où nous n'avons pas l'occasion d'enchaîner des stages en Europe ou ailleurs.

Avez-vous déjà participé à des compétitions internationales ?
J'ai représenté le Liban à six compétitions internationales. En Italie, aux championnats du monde enfants (Pinocchio et Topolino), ainsi que deux fois aux championnats du monde juniors au Canada et en Italie. Cette saison, j'ai participé aux championnats du monde senior aux États-Unis, face aux meilleurs athlètes de la planète. J'ai également participé à des courses à Chypre et en Roumanie... Mon objectif, maintenant, est de me qualifier pour les Jeux olympiques de 2018 à Pyeongchang, en Corée du Sud.

Quels sont vos meilleurs résultats ?
Depuis 2004, j'ai été sacré champion du Liban à dix reprises (huit fois en slalom géant et deux fois en slalom). Cette année, j'ai remporté jusqu'à présent trois courses sur quatre, dont deux (slalom et slalom géant) au championnat du Liban au Mzaar. De plus, j'ai remporté plusieurs courses FIS (interclubs). Récemment, j'ai remporté les deux slaloms de la Semaine internationale de ski alpin, aux Cèdres.

Avez-vous quelque chose à ajouter ?
Comme tout sportif, mon rêve est d'être parmi les meilleurs skieurs du monde. Mais il faut être réaliste, ceci est très compliqué dans la mesure où les moyens financiers, les périodes d'enneigement et les fréquences d'entraînement sont limités au Liban. Cela dit, j'aimerais remercier avant tout mes parents et mon frère aîné, qui m'ont soutenu toutes ces années, le Club des sports Faraya-Mzaar, qui m'a pris en charge, mes sponsors et, bien sûr, la Fédération libanaise de ski.

Pouvez-vous revenir sur votre parcours ?J'ai fait mes études scolaires à l'Athénée de Beyrouth. Aujourd'hui, j'étudie le management sportif. J'ai commencé à skier à l'âge de 2 ans à l'école de ski alpin de mon père Carlos. Ensuite, c'est ma mère qui me poussait à m'entraîner et à aller jusqu'au bout. Elle me réveillait à 6h du matin quelles que soient les conditions...

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