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Egypte: un petit groupe jihadiste reconnaît la mort de son chef

Un petit groupe jihadiste égyptien qui revendique régulièrement des attentats visant la police au Caire a reconnu jeudi que son chef avait été tué par les forces de l'ordre et nommé un remplaçant.
Hammam Mohamed Attiyah, leader de Ajnad Misr (les soldats de l'Egypte), a péri dans un échange de tirs avec les policiers dans un appartement de la banlieue-sud du Caire où il se réfugiait, avait annoncé dimanche le ministère de l'Intérieur.
"Nous sommes heureux d'annoncer à la Nation musulmane et aux combattants la nouvelle du martyre du chef Hammam Attiyah", lit-on dans un communiqué d'Ajnad Misr posté sur son compte Twitter. "Nous avons choisi Ezz al-Din al-Masry", un nom de guerre, pour le remplacer, poursuit le groupe sans autre précision.
Le ministère avait annoncé avoir tué Hammam Attiyah, dont le nom de guerre était Magd al-Din al-Masry, quelques heures seulement après qu'Ajnad Misr eut revendiqué un attentat à la bombe qui avait tué un policier chargé de la circulation dans le centre du Caire dimanche.

La capitale égyptienne est secouée quasi-quotidiennement depuis plusieurs mois par l'explosion de petits engins de fabrication sommaire, souvent des bombes assourdissantes, mais certaines ont déjà tué des policiers mais aussi quelques civils.

Les insurgés jihadistes disent agir en représailles à la très sanglante répression qui s'est abattue sur les partisans du président islamiste Mohamed Morsi qui a été destitué et arrêté par l'armée le 3 juillet 2013.
Mais un autre groupe, beaucoup plus puissant et qui a fait, lui, allégeance à l'organisation Etat islamique (EI), Ansar Beït al-Maqdess, revendique des attentats beaucoup plus meurtriers visant les forces de l'ordre, essentiellement dans son bastion du nord du Sinaï, frontalier avec Israël et le territoire palestinien de la Bande de Gaza.
Ce groupe, qui s'est rebaptisé Province du Sinaï pour signifier qu'il entend y instaurer une province du "califat" autoproclamé par l'EI dans une partie de la Syrie et de l'Irak, assure aussi agir en représailles à la répression visant les islamistes.

Selon Le Caire, des centaines de policiers et soldats ont péri depuis 2013. Dans le même temps, les forces de l'ordre ont tué plus de 1.400 manifestants pro-Morsi et emprisonné plus de 15.000 partisans du premier président démocratiquement élu en Egypte. Des centaines ont été condamnés à mort dans des procès de masse expéditifs qualifiés par l'ONU de "sans précédent dans l'Histoire récente" du monde.

Un petit groupe jihadiste égyptien qui revendique régulièrement des attentats visant la police au Caire a reconnu jeudi que son chef avait été tué par les forces de l'ordre et nommé un remplaçant.Hammam Mohamed Attiyah, leader de Ajnad Misr (les soldats de l'Egypte), a péri dans un échange de tirs avec les policiers dans un appartement de la banlieue-sud du Caire où il se réfugiait,...