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À La Une - liban

Le bétail libanais menacé par les maladies animales venues de Syrie

Ces maladies sont surtout une catastrophe pour les éleveurs, aux revenus déjà limités, prévient la FAO.

Des hommes achètent des moutons sur un marché à Al-Bab, en Syrie. Après une première campagne de vaccination l'année dernière, la FAO procède à une nouvelle phase visant à immuniser le plus grand nombre possible d'animaux au Liban. AFP/Philippe Desmazes/Archives

Le bétail libanais est menacé par les maladies animales transmises par les ovins, caprins et bovins non vaccinés que les réfugiés syriens ont amenés avec eux, a prévenu jeudi l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO). Ces maladies, qui diminuent la productivité des cheptels et parfois même les déciment, sont surtout une catastrophe pour les éleveurs, aux revenus déjà limités, relève la FAO.

Après une première campagne de vaccination l'année dernière, l'organisation procède actuellement, grâce à des fonds britanniques, à une nouvelle phase visant à "immuniser le plus grand nombre possible d'animaux du pays", une tâche compliquée par les difficultés d'accès à certaines zones reculées et la méfiance des éleveurs. Selon le ministère libanais de l'Agriculture, jusqu'à 70.000 vaches et 900.000 moutons et chèvres risquent de contracter des maladies s'ils ne sont pas vaccinés.

Les maladies les plus fréquentes au Liban sont la dermatose nodulaire, la fièvre aphteuse et la peste des petits ruminants, qu'une campagne mondiale, annoncée fin mars, vise à éliminer d'ici 2030.

Avec 1,5 million de Syriens sur son sol, le Liban a désormais le plus haut ratio de réfugiés par habitant au monde, qui pèse lourdement sur le fragile équilibre politique, économique et alimentaire du petit pays.

 

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TOUS LES MALHEURS ONT LA MÊME SOURCE...

LA LIBRE EXPRESSION

21 h 37, le 09 avril 2015

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  • TOUS LES MALHEURS ONT LA MÊME SOURCE...

    LA LIBRE EXPRESSION

    21 h 37, le 09 avril 2015

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