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Dernières Infos - liban

Nominations sécuritaires : le bloc aouniste appelle au respect de la loi

Par la voix de l'ancien ministre Salim Jreissati, le bloc parlementaire du Changement et de la réforme (de Michel Aoun), qui s'est réuni mardi à Rabieh, a dénoncé la crise constitutionnelle qui sévit au Liban. "Il n'y a pas de loi électorale, il n'y a pas de président et le mandat du Parlement a été prorogé à deux reprises. Où est le pacte national ?", a déclaré M. Jreissati.

Commentant l'affaire des nominations aux principaux postes sécuritaires, le bloc a invité "les ministres de la Défense nationale et de l'Intérieur à respecter la loi" et à "faire preuve de sérieux et de responsabilité". "Le gouvernement, qui a réussi à nommer un nouveau secrétaire général du Conseil des ministres, peut être capable de nommer un militaire ou un officier de sécurité", a-t-il ajouté.

Interrogé sur l'évolution du dialogue entre le Courant patriotique libre (CPL - formation politique de Michel Aoun) et les Forces libanaises, M. Jreissati a expliqué qu'il se poursuivait. "Lorsque nous arriverons à des résultats tangibles, nous vous en ferons part", a-t-il ajouté à l'adresse des journalistes.

Le bloc de Michel Aoun a en outre estimé que l'accord-cadre sur le nucléaire iranien a "imposé l'Iran comme une force de stabilité dans la région".

L'ambassadeur de Syrie à Rabieh
Plus tôt dans la journée, l'ambassadeur de Syrie au Liban, Ali Abdel Karim Ali, s'est rendu à Rabieh où il a rencontré le chef du CPL. Les discussions ont porté sur le terrorisme auquel font face le Liban, la Syrie, l'Irak, l’Égypte et le Yémen.

"Nous sommes optimistes de constater qu'après quatre ans de guerre, nous sommes victorieux. Nous sommes optimistes de savoir que la population du monde a réalisé que la source du terrorisme est désormais connue", a déclaré M. Ali.

L'ambassadeur a en outre indiqué que, malgré les contradictions dans les déclarations des responsables américains, "beaucoup de sénateurs et parlementaires réalisent aujourd'hui que la politique de leur pays à l'égard de la Syrie était erronée".  "Ils ont tous réalisé que le président Bachar el-Assad, le peuple qui le soutient et l'armée ne peuvent être éliminés par les déclarations de n'importe quel responsable", a-t-il ajouté.
M. Ali a dans ce cadre affirmé que les États-Unis "sont en train de revoir leur politique vis-à-vis de la Syrie, malgré la poursuite de l'armement et du financement des rebelles par l'administration US et l'Europe".

Par la voix de l'ancien ministre Salim Jreissati, le bloc parlementaire du Changement et de la réforme (de Michel Aoun), qui s'est réuni mardi à Rabieh, a dénoncé la crise constitutionnelle qui sévit au Liban. "Il n'y a pas de loi électorale, il n'y a pas de président et le mandat du Parlement a été prorogé à deux reprises. Où est le pacte national ?", a déclaré M....