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Liban

L’ambassadeur d’Iran : Pas de solution autre que politique à la crise yéménite

L’ambassadeur d’Iran recevant une délégation du Rassemblement des ulémas musulmans conduite par cheikh Ahmad el-Zein. Photo Dalati et Nohra

« Comme c'est le cas pour la Syrie, il n'y a pas de solution autre que politique à la crise au Yémen », a répété hier l'ambassadeur d'Iran au Liban, Mohammad Fateh-Ali, à une délégation du Rassemblement des ulémas musulmans conduite par cheikh Ahmad el-Zein, qui lui a rendu visite.
« La République islamique d'Iran, a souligné le diplomate, a appelé dès le début de la crise à un dialogue politique, à la formation d'un gouvernement rassembleur et à la lutte contre l'extrémisme, le terrorisme et les groupes takfiris. »
Il a ajouté que « l'ingérence militaire est une atteinte à la souveraineté du Yémen, à son intégrité territoriale et à son peuple, et n'aboutira qu'à un surcroît d'effusion de sang et de victimes au sein de la population civile ». Et d'exiger « l'arrêt immédiat de l'ingérence militaire au Yémen » et l'ouverture d'un dialogue, faute de quoi « une déstabilisation régionale est à craindre, ce qui n'est dans l'intérêt d'aucun des États de la région ».

Diviser pour régner
En référence aux bombardements saoudiens, l'ambassadeur d'Iran a appelé au respect de la volonté du peuple yéménite et au « rapprochement entre les points de vue des protagonistes de la crise » plutôt qu'à des actions qui entraînent « la destruction de l'infrastructure et des installations économiques du pays ».
Par ailleurs, le diplomate a souligné que l'ingérence militaire « crée un climat propice à l'action des groupes extrémistes takfiris ».
Il a rappelé que son pays a demandé aux pays arabes comme aux pays occidentaux de « surveiller leurs conduites et de ne pas entrer dans le jeu des rapports ambigus de coopération avec el-Qaëda et Daech ».
L'action militaire, a-t-il insisté devant ses visiteurs, ne saurait profiter, en dernière analyse, qu'au « plan stratégique » israélien pour la région, ainsi qu'aux « marchands d'armes ».
Pour Fateh-Ali, il est indispensable de « préserver l'unité entre les États de la région et les différents courants politiques, face à une entité sioniste et à des courants impérialistes qui reviennent à leurs anciennes méthodes consistant à diviser pour régner, à opposer Arabes et Perses, sunnites et chiites, musulmans et chrétiens, dans une tentative d'exacerber les susceptibilités communautaires entre les peuples de la région, puis à se délecter des conséquences destructrices de leur politique ».

« Comme c'est le cas pour la Syrie, il n'y a pas de solution autre que politique à la crise au Yémen », a répété hier l'ambassadeur d'Iran au Liban, Mohammad Fateh-Ali, à une délégation du Rassemblement des ulémas musulmans conduite par cheikh Ahmad el-Zein, qui lui a rendu visite.« La République islamique d'Iran, a souligné le diplomate, a appelé dès le début de la...

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APRÈS LE NUCLÉAIRE... LACHAGE DE LEST...

LA LIBRE EXPRESSION

14 h 51, le 30 mars 2015

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Commentaires (2)

  • APRÈS LE NUCLÉAIRE... LACHAGE DE LEST...

    LA LIBRE EXPRESSION

    14 h 51, le 30 mars 2015

  • Il fut 1 temps où les fakkihistes enchantaient par la "fraîcheur" de leurs idées courtes et fixes, et la confondante pertinence de leurs banalyses. De tels "experts" qui font des observations "fines" pareilles ne peuvent être méchants ! Ah bon, et pourquoi non ? Mais bon, disons qu’ils sont plutôt banals. Et quand ces mêmes "exégètes" assurent qu'1 fakihiste qui doute n'est pas 1 fakihiste qui marche, ils font penser à celui qui avait remarqué qu'1 Per(s)cé assis ira toujours moins loin qu'un inculte qui marche. Mais voici que sous 1 bonhomie niaise, perce 1 inélégance attendue et plutôt prévue ! Sous prétexte que des Sunnites avaient fait remarquer ; poliment ; que ce fakihisme-là ne respecte pas en cette matière de Droits de l’Homme les contraintes auxquelles toute religion devait s’engager, ces "experts" se crurent autorisés à dire qu'ils avaient mieux à faire que d'aller rendre des thèses en politico-théologisme pour que tel ou tel "étranger" sunnite, dans tel ou tel moughtarab-arabe, soit satisfait ! Incroyable mais vrai. Mais que l’on s’attarde pas à tancer ces bêtes "spécialistes" qui ignorent à ce point les bonnes banalyses, et dont l'infatuation va jusqu'à prétendre que leur fakihisme ne peut se comparer à n'importe quelle "croyance", car toutes ces religions n'ont pas 1 "croyance" violente comme cette faction sectaire a. Leurs "coreligionnaires-spécialistes" surtout Sunnites non-niais eux au moins, s'en chargeront de les tancer quand même ; à ces niais Per(s)cés.

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    13 h 30, le 30 mars 2015

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