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Liban

Salam : Le Liban « favorable à la création d’une force arabe conjointe »

Le Premier ministre Tammam Salam lors de son discours au sommet de la Ligue arabe à Charm el-Cheikh. Photo Ani

Le Premier ministre Tammam Salam a déclaré samedi soir, lors du premier jour du sommet arabe à Charm el-Cheikh, en Égypte, que le Liban est favorable à la création d'une force arabe conjointe « pour préserver la région ». Une force arabe conjointe dont la création a effectivement été décidée au cours de ce vingt-sixième sommet arabe.
« Nous soutenons toute mesure prise lors de ce sommet et nous soutenons la création d'une force arabe commune dans le but de préserver la sécurité dans la région et combattre le terrorisme », a indiqué M. Salam. Toutefois, tout en appuyant le principe d'un intérêt arabe supérieur et la solidarité avec les autres pays arabes, le Premier ministre a appelé à « préserver la neutralité du Liban, par rapport aux conflits régionaux qui auraient des répercussions négatives sur la situation libanaise ».
Depuis plusieurs semaines, à l'unisson de l'organisation panarabe qui l'avait placé en tête de son agenda pour ce sommet, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi réclamait avec insistance cette force pour lutter en particulier contre l'organisation État islamique (EI), qui multiplie les atrocités en Irak et en Syrie, et gagne du terrain en Libye et en Égypte. Mais plus que le groupe extrémiste, c'est la crainte de voir le grand rival iranien chiite étendre son influence par son soutien à la milice yéménite des houthis qui a poussé les pays arabes à surmonter leurs dissensions. Et entériner dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh la création d'une force militaire conjointe.
Évoquant le conflit au Yémen, Tammam Salam a dénoncé « une crise qui représente désormais un véritable danger pour toute la région ». « Le Liban, qui soutient la légitimité constitutionnelle au Yémen, annonce son appui à toute décision arabe qui préserverait la souveraineté du pays et son unité », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le Premier ministre s'est dit « triste que le Liban ne soit pas représenté par un président de la République à ce sommet », déplorant la vacance à la tête de l'État qui dure depuis plus de dix mois. « Nous comptons sur le dialogue en cours entre différentes parties politiques en vue de mener à bien cette échéance, afin que le siège du Liban soit occupé par un président lors du prochain sommet », a-t-il ajouté.
En marge du sommet, le Premier ministre a tenu de nombreuses réunions avec des leaders arabes, dont notamment le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, à l'arrivée de la délégation libanaise à Charm el-Cheikh. Au courant de la journée du samedi, le Premier ministre s'est entretenu avec l'émir du Koweït, cheikh Sobah Ahmad el-Jaber el-Sobah. Il s'est également réuni avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, en présence des ministres Nouhad Machnouk, Gebran Bassil et Sejaan Azzi. M. Salam a par ailleurs discuté des derniers développements dans la région avec le président irakien Fouad Massoum et avec le ministre émirati des Affaires étrangères cheikh Abdallah ben Zayed al-Nahyan. Le Premier ministre et la délégation libanaise sont rentrés hier d'Égypte.

Le Premier ministre Tammam Salam a déclaré samedi soir, lors du premier jour du sommet arabe à Charm el-Cheikh, en Égypte, que le Liban est favorable à la création d'une force arabe conjointe « pour préserver la région ». Une force arabe conjointe dont la création a effectivement été décidée au cours de ce vingt-sixième sommet arabe.« Nous soutenons toute mesure...

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