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Liban

Les réfugiés irakiens chrétiens ont célébré les Rameaux dans un climat de piété et de simplicité

Les enfants irakiens ont échangé les habits de fête, qu’ils n’ont pas les moyens de s’offrir, en costumes traditionnels rappelant leur origine et leur histoire. Photo Ani

Les développements régionaux ont poussé vers le Liban une grande partie des communautés chrétiennes, notamment les assyriens irakiens et syriens, et les chaldéens irakiens qui ont trouvé en ce pays et son peuple un refuge, il est vrai loin de leurs pays et de leurs terres mais aussi loin du danger et des menaces. C'est dans ce contexte que ces communautés fugitives ont célébré la fête des Rameaux dans une ambiance d'amour, de simplicité, d'innocence et de piété. Des milliers d'assyriens se sont réunis hier à Bauchrieh pour célébrer l'arrivée du Seigneur Jésus à Jérusalem. C'est avec de simples branches d'olivier et des cierges blancs que les petits assyriens irakiens ont ouvert le cortège des fidèles dans les rues entourant l'église durant la messe célébrée par le secrétaire général du patriarcat des syriaques-catholiques, le père Firas Dardar.
Le père Dardar a rappelé aux réfugiés, durant son homélie, les processions auxquelles ils participaient à Karakoch, la plus grande ville chrétienne d'Irak, actuellement aux mains des jihadistes de l'État islamique.
« Aujourd'hui, Jésus marche avec nous dans les rues de Beyrouth et Il est heureux de voir naître en nous l'espérance en dépit de la pauvreté, du besoin et de la souffrance. Il ne nous laissera pas orphelins, Il viendra vers nous », a-t-il conclu.
À Baabda, Brazilia, la cathédrale Saint-Raphaël a accueilli pour sa part les chaldéens irakiens venus se recueillir et prier, le temps d'un dimanche ou de quelques heures loin de leur situation de misère et de désespoir, en compagnie des membres libanais de la communauté. Mgr Michel Kassarji, évêque chaldéen de Beyrouth, a rappelé aux fidèles dans son homélie de dimanche que c'est Jésus qu'ils reçoivent et qu'ils aident à chaque fois qu'ils viennent en aide à un de « leurs frères réfugiés, arrachés à leur foyer, leur terre, leur civilisation et leur histoire... ».

Les développements régionaux ont poussé vers le Liban une grande partie des communautés chrétiennes, notamment les assyriens irakiens et syriens, et les chaldéens irakiens qui ont trouvé en ce pays et son peuple un refuge, il est vrai loin de leurs pays et de leurs terres mais aussi loin du danger et des menaces. C'est dans ce contexte que ces communautés fugitives ont...

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