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Moyen Orient et Monde - Crash de l’A320

« J’ai très peur (...) Je vais prendre un vol de Germanwings et c’est étrange »

Des proches de victimes sont arrivés hier à l'aéroport de Barcelone, à l'annonce du crash de l'A320. Quique Garcia/AFP

Visages fermés ou en larmes, des proches de victimes de l'accident de l'A320 de la compagnie Germanwings, qui ralliait Barcelone à Düsseldorf et s'est écrasé hier, se sont rendus à l'aéroport de la capitale catalane en quête d'informations.
Plusieurs dizaines de personnes se trouvaient à l'aéroport à la mi-journée, peu après l'annonce du crash. Certaines se rapprochaient du comptoir de Swissport où travaillaient trois employées pour le compte de différentes compagnies aériennes dont Germanwings, filiale low-cost de Lufthansa. Trois couples et quatre hommes seuls, visiblement émus, tentaient d'obtenir des informations sur l'accident survenu dans les Alpes et auquel aucun occupant de l'avion n'a survécu, selon les autorités françaises. Et les mêmes scènes de tristesse se répétaient inlassablement dans l'aérogare.
Un homme d'une soixantaine d'années, élégamment vêtu, tentait de cacher ses larmes derrière ses lunettes cerclées. Un autre, la trentaine, regardait fixement le sol, en faisant non de la tête comme s'il ne voulait pas croire à la catastrophe. Un troisième, les cheveux grisonnants, est arrivé avec deux jeunes, entourant d'un bras protecteur l'un d'entre eux, un adolescent avec son sac à l'épaule, visiblement secoué. Puis, une dame âgée, venue avec son compagnon et une femme semblant être sa fille, n'a pu réprimer un long cri de douleur. Un à un, ils ont été accompagnés par des policiers, en civil ou en uniforme, jusqu'à une salle mise à disposition des proches, tandis que les journalistes déjà nombreux étaient tenus à l'écart. Aucun représentant de la compagnie n'était localisable hier à l'aéroport de Barcelone. Les trois employées, travaillant pour plusieurs low-costs, étaient visiblement débordées d'appels. « Nous ne pouvons pas parler. Il y a une cellule de communication de crise pour cela », a affirmé l'une d'elles.
Un communiqué de Germanwings a été émis vers 14h30 (13h00 GMT), indiquant simplement l'accident, le type d'appareil, le numéro de vol et le nombre de passagers, 144, et six membres d'équipage, et présentant les condoléances de la compagnie. « J'ai très peur. Je ne veux pas voler aujourd'hui. Je vais prendre un vol de Germanwings et c'est étrange », a déclaré une jeune touriste allemande de 21 ans, Ann Kristin, qui devait prendre un vol pour Düsseldorf hier en début de soirée.
Deux vols étaient encore prévus vers Düsseldorf et Stuttgart dans la soirée et deux autres en provenance de ces villes, selon les tableaux d'affichage de l'aéroport. La compagnie assure de nombreuses liaisons avec l'Allemagne à partir de Barcelone, reliant également Hambourg, Hanovre, Berlin et Cologne. La jeune femme a raconté qu'elle venait de passer quatre jours à Barcelone avec son compagnon, et a appris l'accident alors qu'elle préparait sa valise.

Daniel BOSQUE/AFP

Visages fermés ou en larmes, des proches de victimes de l'accident de l'A320 de la compagnie Germanwings, qui ralliait Barcelone à Düsseldorf et s'est écrasé hier, se sont rendus à l'aéroport de la capitale catalane en quête d'informations.Plusieurs dizaines de personnes se trouvaient à l'aéroport à la mi-journée, peu après l'annonce du crash. Certaines se rapprochaient du comptoir...
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