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Culture

Trois questionnements

Qu'est ce que le théâtre ?
« Une longue histoire d'amour. » Pourtant, il fut un temps où Nagy Souraty était vidé, où il sentait qu'il n'avait plus rien à dire. « C'était après la guerre de 2006. Je n'ai pu dépasser ce sentiment de vacuité qu'en remontant sur scène. » Car ce théâtre-thérapie qui l'obsède l'habite jusqu'à la douleur. « Ma démarche est toujours la même. J'aimerais ne plus en faire, mais c'est un besoin vital. Le théâtre s'impose toujours à moi et je ne peux y échapper. » Dans ce spectacle, le metteur en scène avoue n'avoir rien écrit. « Je suis un constructeur qui reprends toutes les pièces d'un puzzle. » Qui les rassemble.

Qu'est-ce que l'identité ?
« Plus que d'identité du théâtre, j'aimerais parler de l'identité de l'humanité. Quel visage se profile à l'avenir ? L'horreur et l'absurdité auxquelles nous assistons sont devenues insupportables. L'être humain ne retrouve plus ses valeurs et par conséquent son identité. Par ailleurs, le théâtre, dans son expression artistique la plus belle et la plus désintéressée, et dans sa démarche universelle, continue à confirmer l'identité de l'homme. Pour moi, il n'y a qu'une une seule façon, vraie et juste, de travailler : c'est de se donner à fond. »

Qu'est-ce que la survie ?
« Notre seule arme, nous les artistes, c'est notre libre expression. Quel que soit l'impact minime que nous pourrions éventuellement avoir sur les événements, il est de mon devoir et du devoir de tout artiste de parler. Surtout de ne pas se taire. C'est cela, le devoir de survie. Ce spectacle qui traite des problèmes des minorités dessine le portrait d'une humanité en perdition. Mais si cette humanité devait se déshumaniser, alors je préférerais qu'elle ne survive plus. »

Qu'est ce que le théâtre ?« Une longue histoire d'amour. » Pourtant, il fut un temps où Nagy Souraty était vidé, où il sentait qu'il n'avait plus rien à dire. « C'était après la guerre de 2006. Je n'ai pu dépasser ce sentiment de vacuité qu'en remontant sur scène. » Car ce théâtre-thérapie qui l'obsède l'habite jusqu'à la douleur. « Ma démarche est toujours...

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