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HRW met en garde contre l'utilisation d'armes à sous-munitions en Libye

L'ONG Human Rights Watch (HRW) a mis dimanche en garde les parties en conflit en Libye contre l'utilisation de bombes à sous-munitions.

"Il y a des des preuves tangibles de l'utilisation de bombes à sous-munitions interdites dans au moins deux endroits en Libye depuis décembre 2014", a indiqué HRW dans un communiqué. Selon l'ONG, qui affirme se baser sur des entretiens téléphoniques avec des témoins et des photos, des restes de bombes à sous-munitions de type RBK-250 PTAB 2.5M ont été découvertes à Ben Jawad (centre), en février, et non loin à Syrte, en mars.

"Sur la base des preuves disponibles, il n'a pas été possible d'établir qui était responsable de l'emploi de ces armes", a indiqué HRW à propos de ce qui serait la première utilisation de ce type de bombes depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.

Depuis la fin de la révolte qui a renversé Kadhafi, la Libye est morcelée et sous la coupe de milices rivales formées surtout d'ex-rebelles. Le pays est dirigé par deux gouvernements et deux parlements rivaux, qui siègent à des endroits différents et dont un seul est reconnu par la communauté internationale.

L'armée de l'air du gouvernement reconnu a admis avoir effectué des raids sur Ben Jawad et Syrte, niant toutefois tout recours à des bombes à sous-munitions. "L'armée libyenne a uniquement accès à des armes lourdes traditionnelles", a déclaré le général Saqr al-Jerouchi, cité par HRW.

L'ONG a pressé les autorités libyennes de signer la Convention internationale sur les armes à sous-munitions (CCM), datant de 2008 et qui interdit totalement l'emploi, la production, le stockage et le transfert de cette catégorie d'armes et prévoit leur destruction.

Les bombes à sous-munitions, interdites dans une centaine de pays, peuvent être tirées par l'artillerie ou l'aviation. Elles lâchent sur une large surface des grappes de petites bombes, qui peuvent tuer et blesser sans discrimination lorsqu'elles explosent à leur tour, parfois longtemps après avoir été tirées.

L'ONG Human Rights Watch (HRW) a mis dimanche en garde les parties en conflit en Libye contre l'utilisation de bombes à sous-munitions.
"Il y a des des preuves tangibles de l'utilisation de bombes à sous-munitions interdites dans au moins deux endroits en Libye depuis décembre 2014", a indiqué HRW dans un communiqué. Selon l'ONG, qui affirme se baser sur des entretiens téléphoniques avec...