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Liban

Ils ont dit... à l’occasion du 14 mars

Saad Hariri, député et leader du courant du Futur : « Dix ans après le soulèvement de l'Indépendance et l'assassinat de Rafic Hariri, le 14 mars n'est jamais devenu un jour passager dans la vie des Libanais, comme l'est devenu cette autre journée lorsque d'autres se sont rassemblés pour remercier le régime syrien, tentant de renflouer un régime sécuritaire commun. L'époque de la solidarité avec le régime de Bachar el-Assad est définitivement révolue, ne laissant derrière elle que des politiques de manifestation de force et de renforcement des clivages existant. En revanche, le 14 mars a marqué un tournant dans l'histoire du Liban et jeté les fondements d'une alliance nationale sans précédent, engagée pour l'édification de l'État démocratique et le monopole des armes, qui a ensuite affronté les campagnes de désinformation, les accusations de traîtrise et les tentatives itinérantes de semer la discorde. Aujourd'hui encore, nous réaffirmons que le 14 Mars est un mouvement plus grand qu'un parti ou qu'une organisation politique : son esprit et ses valeurs surpassent les petites politiques des petits gains. Notre engagement pour cet esprit qui a ravivé l'espoir de renaissance du Liban est notre raison d'être politique. Nos convictions nationales sont immuables et ne succomberont ni aux pressions ni aux menaces. À l'élite du 14 Mars, femmes et hommes, dont les efforts ont dynamisé le travail commun entre les composantes de cette formation : les buts du 14 Mars ne relèvent que de vous, vous êtes les gardiens de cette noble marche vers l'État. Et pour ceux qui, en revanche, se trouvent dans le camp opposé, nous rappelons que la protection des dictatures n'est pas la voie juste de la lutte contre le terrorisme et que la décision d'entraîner le Liban dans des guerres civiles avoisinantes est le moyen le plus facile de saboter la convivialité entre les Libanais. Le recours aux menaces et aux armes ne fera pas de l'arrogance impérialiste iranienne un fait accompli, ni au Liban ni dans les pays arabes. »

Walid Joumblatt, député et chef de la Rencontre démocratique, sur Twitter : « En ce dixième anniversaire du soulèvement de l'Indépendance, toutes mes salutations au patriarche Nasrallah Boutros Sfeir, le patriarche de l'indépendance. »

 Marwan Hamadé, député, dans un entretien à la Radio Orient : « L'attaque menée de front contre le 14 Mars a pour cible réelle sa raison d'être, ses principes et les objectifs que ce rassemblement continue de poursuivre par les moyens pacifiques et démocratiques, et avec une patience sans équivalent dans la vie politique. L'invasion du modèle libanais d'ouverture et de pacifisme, et la tentative de détruire cet exemple pour la région, sont assimilables aux tentatives d'Israël de détruire le Liban pour justifier l'édification d'un État juif. Le projet fondamentaliste est le même que le projet du camp opposé, qui tente d'imposer la dictature de la wilayat al-faqih (...). Le 14 Mars est toujours là, mais son public est silencieux. Le projet du 14 Mars se poursuit, et nul autre projet ne pourra s'imposer. »

Georges Adwan, député du bloc des Forces libanaises, dans un entretien à Radio Orient : « Le conseil national du 14 Mars organisera la base de la révolution du Cèdre et son interaction avec les forces politiques et partisanes de cette coalition. Le soulèvement de l'indépendance a pour origine principale la mouvance populaire, qui s'est atténuée avec le temps, pour de multiples raisons. Une révision critique des dix dernières années a démontré la nécessité d'une participation plus étroite de la base au processus de prise de décision, cette participation étant indispensable pour poursuivre la marche du 14 Mars. »

Saad Hariri, député et leader du courant du Futur : « Dix ans après le soulèvement de l'Indépendance et l'assassinat de Rafic Hariri, le 14 mars n'est jamais devenu un jour passager dans la vie des Libanais, comme l'est devenu cette autre journée lorsque d'autres se sont rassemblés pour remercier le régime syrien, tentant de renflouer un régime sécuritaire commun. L'époque de la...
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