Le Mali a promis de ne pas céder à la peur et de punir les auteurs de l'attentat de Bamako où enquêteurs maliens et étrangers joignaient hier leurs efforts après cette première attaque contre des Occidentaux dans la capitale malienne. Une magistrate de la section antiterroriste du parquet de Paris, accompagnée de dix policiers français, est d'ailleurs arrivée hier à Bamako pour participer à l'enquête sur l'attentat qui a fait cinq morts, trois Maliens, un Français et un Belge, durant le week-end, a rapporté l'AFP de sources concordantes.
De son côté, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement malien Choguel Maïga a assuré hier que le peuple malien ne se laissera « ni impressionner ni intimider par les actes terroristes ». Il a pressé par ailleurs la rébellion à dominante touareg du nord du pays de parapher l'accord de paix déjà signé le 1er mars à Alger par le camp gouvernemental, afin qu'il « constitue une base réelle pour la stabilisation de notre pays ».