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L'émissaire de l'Onu en Irak achève sa mission avec optimisme

L'émissaire de l'Onu pour l'Irak Nickolay Mladenov a affiché son optimisme sur la capacité du pays à rester uni, alors qu'il quitte ses fonctions après un mandat marqué par la montée en puissance du groupe Etat islamique (EI).

M. Mladenov, qui a quitté l'Irak jeudi après dix-mois en tant qu'émissaire spécial de l'Onu, a confié à l'AFP, peu avant son départ, sa satisfaction face aux efforts déployés par le Premier ministre Haider al-Abadi contre un éclatement de l'Irak.

La dislocation du pays était en effet apparue imminente en juin au moment de l'offensive fulgurante de l'EI, qui s'est emparé de pans entiers du territoire.
La montée en puissance du groupe jihadiste a été en partie attribuée par certains critiques au précédent chef du gouvernement, Nouri al-Maliki, accusé d'avoir alimenté par une politique confessionnelle le ressentiment de la communauté sunnite minoritaire face aux autorités dominées par les chiites.

"Le principal changement (depuis l'arrivée de M. Abadi au pouvoir il y a six mois, ndlr) est qu'il y a désormais un espoir de reconstruire un Irak capable d'inclure" toutes les composantes de la société, a déclaré M. Mladenov.

L'EI contrôle aujourd'hui près de trois provinces alors que quelques deux millions de personnes ont été chassées de chez elles depuis début 2014.
Mais le gouvernement bénéficie aujourd'hui d'un fort soutien régional et international, avec une soixantaine de pays engagés dans la coalition internationale qui mènent des raids aériens contre les positions des jihadistes.

"Il y a des objectifs communs très clairs entre le Premier ministre (chiite), le président (kurde) et le chef du Parlement (sunnite) sur les questions sécuritaires et les principaux enjeux politiques, c'est encourageant", s'est félicité M. Mladenov, assurant que "M. Abadi est l'homme qu'il faut pour l'Irak".

"C'est un homme de consensus. Certains lui reprochent d'être lent à prendre des décisions, mais c'est parce qu'il cherche toujours à avoir un consensus en amont et cela est très bon pour le pays", a-t-il détaillé.
"Il est devenu de moins en moins acceptable d'être ouvertement communautariste dans un discours", s'est-il encore réjouit.

Nommé au poste d'émissaire des Nations unies au Proche-Orient, le diplomate bulgare sera remplacé en Irak par le slovaque Jan Kubis, auparavant représentant de l'Onu en Afghanistan.

L'émissaire de l'Onu pour l'Irak Nickolay Mladenov a affiché son optimisme sur la capacité du pays à rester uni, alors qu'il quitte ses fonctions après un mandat marqué par la montée en puissance du groupe Etat islamique (EI).M. Mladenov, qui a quitté l'Irak jeudi après dix-mois en tant qu'émissaire spécial de l'Onu, a confié à l'AFP, peu avant son départ, sa satisfaction face aux...