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Culture - Création

Les « Stylhouettes » de Marie Achkar, une petite bande de sculptures vives et déliées

Ça sonne comme « silhouette » mais aussi comme alouette ! Et cela va bien aux personnages à petite tête et allure déliée, tout en finesse et en légèreté, de Marie Achkar...

Marie Achkar avec sa bande de musiciennes préférées. Photo Michel Sayegh

En deux ans, les « Stylhouettes » de Marie Achkar se sont faufilées un peu partout. Elles sont entrées dans les salons, les bureaux, les études d'avocats, les showroom de grands couturiers, les ateliers, les cuisines, les galeries... Parodiant, avec grâce et allégresse, toutes sortes de gens au travail : du photographe à la cuisinière, de la couturière-styliste à l'infirmière, de l'ingénieur à la décoratrice...
Façonnées à partir de toutes sortes de matériaux (fils et tiges de fer, bouts de tissus, papiers, perles, plumes, boutons, etc.), ces effigies de personnages (ne dépassant pas les 50 cm) se sont emparées des attitudes et panoplies des divers corps de métiers pour en offrir une reproduction sculpturale toute en fantaisie et finesse.
En deux ans, Marie Achkar a ainsi conçu et produit une centaine de « Stylhouettes » toutes plus séduisantes les unes que les autres. Et la petite bande ne cesse de s'agrandir au fil de l'imagination de leur créatrice et des commandes personnalisées adressées à cette dernière. « Mes amis me demandent souvent de leur réaliser une sculpture inspirée de la personnalité de l'un de leur proche à qui ils veulent l'offrir », indique-t-elle. Révélant qu'elle « planche » actuellement sur la reproduction de l'univers d'un célèbre animateur télé, une œuvre de commande qui lui nécessite pas mal de travail de recherche.

 

Pellicule pour le photographe et boutons pour la styliste
Car pour chacune des pièces qu'elle compose elle utilise une variété de matières et d'éléments, chinés un peu partout aussi bien au Liban qu'à l'étranger lors de ses voyages, toujours en lien avec la profession ou le personnage représenté : bandes de pellicules pour faire le pantalon d'un photographe, assemblages de boutons pour façonner le bibi de la styliste, petite passoire remplie de faux légumes miniatures pour former le bas du corps d'une chef cuisinière ou encore tuyaux et boulons pour les jambes d'un ingénieur hydraulique... Elle découpe aussi de vieux livres et des partitions de musique pour créer les univers d'écrivains ou de musiciens, récupère des piqures et fioles de l'hôpital pour faire la silhouette d'une infirmière, mais encore des feuilles de bananiers séchées ou des treillis de moustiquaires pour réaliser des robes de soirée...
D'ailleurs, c'est précisément de ce dernier élément qu'a germé l'idée de tout son travail. Un peu par hasard, un peu par nécessité. « Comme je passe beaucoup de temps au chevet de ma mère alitée, je cherchais à m'occuper tout en restant près d'elle, raconte Marie Achkar. Étant très manuelle et ayant pris des cours de peinture et de sculpture à l'UPT, j'ai commencé par m'essayer à la sculpture en plâtre, pour laquelle on utilise de petits treillages. Un jour en architecturant une robe avec ce matériau j'ai trouvé qu'il formait en soi une belle silhouette. Je me suis alors dit qu'il y avait là une filière à explorer. C'est ainsi que je me suis mise à composer ces sculptures en techniques mixtes. » Elle a en façonné plus d'une centaine jusqu'à ce jour et assure que son inspiration est loin d'être tarie. Ainsi, après les professions et les musiciens, la voilà qui se lance dans les sportifs et dans certains profils de célébrités. Avec toujours autant d'enthousiasme et un réel bonheur à élargir le cercle de cette bande de sculptures vives et déliées...

 

 

En deux ans, les « Stylhouettes » de Marie Achkar se sont faufilées un peu partout. Elles sont entrées dans les salons, les bureaux, les études d'avocats, les showroom de grands couturiers, les ateliers, les cuisines, les galeries... Parodiant, avec grâce et allégresse, toutes sortes de gens au travail : du photographe à la cuisinière, de la couturière-styliste à l'infirmière, de...

commentaires (2)

C'EST DE L'ART !

LA LIBRE EXPRESSION

19 h 07, le 26 février 2015

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Commentaires (2)

  • C'EST DE L'ART !

    LA LIBRE EXPRESSION

    19 h 07, le 26 février 2015

  • Les sculptures un réel bonheur de vivre toujours dans un monde magique .

    Sabbagha Antoine

    18 h 24, le 25 février 2015

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