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Économie - Liban

Les commerçants veulent adhérer à la CNSS

La question de la création d'une caisse autonome pour les commerçants a déjà été soulevée plusieurs fois par Nicolas Chammas.

L'Association des commerçants de Beyrouth (ACB) a demandé hier au ministre du Travail, Sejaan Azzi, de relancer le projet de création d'une branche au sein de la Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS) réservée aux professions commerciales. « Plus de 80 % des commerçants libanais sont des patrons de petites et moyennes entreprises auxquels la loi n'accorde aucune protection sociale », a souligné le président de l'ACB, Nicolas Chammas, dans le cadre d'une rencontre avec le ministre organisée dans les locaux de la Chambre de commerce, d'industrie et d'agriculture de Beyrouth.


L'ACB défend l'idée d'une couverture sociale étendue aux commerçants au sens de l'article 6 du code de commerce, aux propriétaires de sociétés inscrites au registre du commerce ou encore aux associés des sociétés en commandite, entre autres catégories. Pour alimenter cette caisse, l'ACB propose une contribution calculée sur une base de 9 % du revenu mensuel, à condition que ce dernier soit supérieur à l'équivalent de deux fois le salaire minimum au Liban (soit 900 dollars depuis le réajustement de 2012). Pour le moment, la priorité de l'ACB est d'obtenir une couverture médicale pour les commerçants, avant d'élargir la couverture à d'autres domaines.


« C'est le troisième gouvernement successif devant lequel l'ACB s'est présenté avec ce projet », a expliqué M. Chammas à L'Orient-Le Jour. Selon lui, les professions commerciales représentent plus de 27 % de la population active au Liban, ce qui représente un « nombre considérable de contribuables potentiels », précise-t-il pour appuyer la viabilité du projet sur le plan financier.

L'Association des commerçants de Beyrouth (ACB) a demandé hier au ministre du Travail, Sejaan Azzi, de relancer le projet de création d'une branche au sein de la Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS) réservée aux professions commerciales. « Plus de 80 % des commerçants libanais sont des patrons de petites et moyennes entreprises auxquels la loi n'accorde aucune...

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