Hollande : Nous travaillons avec d’autres pour que l’élection d’un président (libanais) puisse avoir lieu

La France travaille notamment avec l'Iran pour aider à débloquer l'élection présidentielle au Liban. C'est ce qu'a affirmé hier le chef de l'État français, François Hollande, lors d'une conférence de presse.
Interrogé par un journaliste d'al-Arabiya sur l'initiative française en faveur de l'élection d'un président de la République au Liban, le président français a répondu :
« Depuis plusieurs mois, il y a un vide au niveau de la présidence au Liban puisqu'il n' y a pas eu d'élection. Nous travaillons avec d'autres, car c'est aux Libanais d'en décider, pour que cette élection puisse avoir lieu dans les meilleurs délais. »
Et de préciser : « Quand je dis d'autres vous les connaissez, c'est-à-dire y compris l'Iran, qui est une des solutions aussi pour la résolution de ce problème. »
Rappelant que le Liban est un pays ami de la France qui, a-t-il dit, « est d'une certaine façon garante de l'unité et de l'intégrité du Liban », M. Hollande a affirmé que Paris « a beaucoup fait pour donner au Liban les instruments de sa sécurité avec un accord que nous avons passé avec les Saoudiens pour que l'armée libanaise puisse être renforcée et c'est nécessaire ».
Le chef de l'État français a évoqué au passage la question des réfugiés syriens, « une charge très importante oubliée depuis que d'autres sujets ont surgi », a-t-il dit, soulignant que la France avait pris l'initiative d'une conférence pour le Liban « pour lui apporter les aides et le soutien nécessaires et elle continuera ».