Bloc du Futur : les propos de Nasrallah mettent le Liban en danger

Le bloc parlementaire du Futur a condamné mardi l'attentat perpétré contre un bus de pèlerins libanais à Damas, présentant ses condoléances aux proches des victimes.

Dans un communiqué publié à l'issue de la réunion hebdomadaire du bloc et lu par le député Jamal Jarrah, les parlementaires ont insisté sur la mission principale de toute faction politique qui est de "porter un regard responsable et objectif quant aux intérêts du pays afin de les protéger et non pas adopter des politiques et des attitudes irresponsables qui augmentent la dose d'extrémisme mettant en danger la stabilité et la sécurité du pays." 

Le porte parole du Futur a en outre critiqué les récents propos du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, selon lesquels les règles du jeu dans la guerre contre Israël ont changé et que le parti chiite serait prêt éventuellement à s'engager dans une troisième guerre contre l'État hébreu. "Cette prise de position unilatérale est passée outre la volonté du peuple libanais et constitue un abandon de la résolution 1701, or nous tenons à toutes les garanties et les protections que nous assure cette résolution". Les députés ont dans ce contexte rejeté les propos du secrétaire général du Hezbollah qui, selon eux, "mettent le pays en danger, une décision irresponsable notamment en cette période difficile".

Le communiqué a de même condamné les tirs de joie qui ont accompagné l’apparition du chef du parti chiite. Ces tirs ont occasionné des dégâts matériels et ont terrorisé les citoyens de la capitale, et cela va "à l'encontre de l'esprit du dialogue" entamé il y a quelques mois entre les deux formations politiques.

Le bloc parlementaire a de même affiché son refus à tout projet iranien qui vise à "transformer le Liban en une scène de conflit irano-israélien".