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Liban

Fadi Abboud : « Nous irons jusqu’à fermer le port pour empêcher le remblayage du 4e bassin... »

L'affaire du remblayage du 4e bassin du port de Beyrouth, entamé par la Compagnie du port, avec l'accord du Premier ministre Tammam Salam et du ministre des Transports, Ghazi Zeaïter, a atteint hier un point de non-retour.
Réunis d'urgence au siège patriarcal de Bkerké autour du vicaire patriarcal Boulos Sayah, des représentants de tous les partis chrétiens, des personnalités du monde économique et des représentants du syndicat des camionneurs ont fait des déclarations musclées et annoncé qu'ils s'opposeront « par tous les moyens démocratiques » à ce remblayage. L'ancien ministre et ancien président de l'Association des industriels, Fadi Abboud, a été plus loin en affirmant que ces moyens « comprendront, s'il le faut, la fermeture du port ».
Les participants à la réunion de Bkerké ont également dénoncé la poursuite des travaux, en dépit d'une promesse ferme que leur a faite le directeur du port de Beyrouth, Hassan Koraytem, de suspendre les travaux en attendant qu'un consensus s'établisse, dans un sens ou dans l'autre, à ce sujet.
Le remblayage du 4e bassin du port de Beyrouth est perçu par les représentants de tous les partis chrétiens comme une atteinte à la place économique de Beyrouth et aux capacités d'accueil de son port. Ces milieux précisent que ce bassin est le seul dont la profondeur permet le mouillage des navires de grands tonnages ; le seul à offrir une longueur d'accostage suffisante.
M. Abboud a réaffirmé que la décision de remblayer le 4e bassin, justifiée officiellement par la nécessité d'agrandir le terminal de conteneurs, doit être prise en Conseil des ministres, et non pas seulement au niveau de la direction du port, même si elle a l'assentiment du Premier ministre et du ministre des Transports.
Pour sa part, le député Hikmat Dib a déclaré que le remblayage du port de Beyrouth « doit s'arrêter de toute urgence », car il s'agit d'une opération « irréversible ». « Une fois le bassin remblayé, ce sera trop tard », a-t-il dit. M. Dib n'a pas exclu que ces travaux soient exécutés « à l'avantage d'une autre région », probablement le port de Tripoli, « et peut-être dans l'intérêt d'un autre pays »...
Les camionneurs desservant le port redoutent, eux, une mesure qui les privera de leur gagne-pain. Leur président, Naïm Sawaya, a précisé que les propriétaires de 1 500 véhicules desservant le port pourraient se retrouver sans travail et endettés, en cas de remblayage du 4e bassin.

L'affaire du remblayage du 4e bassin du port de Beyrouth, entamé par la Compagnie du port, avec l'accord du Premier ministre Tammam Salam et du ministre des Transports, Ghazi Zeaïter, a atteint hier un point de non-retour.Réunis d'urgence au siège patriarcal de Bkerké autour du vicaire patriarcal Boulos Sayah, des représentants de tous les partis chrétiens, des personnalités du...

commentaires (1)

"Hikmat Dib n'a pas exclu que ces travaux soient exécutés à l'avantage d'1 autre région, probablement le port de Tripoli (sunnite, yîîîh), et peut-être dans l'intérêt d'un autre pays (sa sœur-syrie, yâââï, en l’occurrence et sa Laodicée ; yâ hassértéhhh !).... Pauvres "chréti(e)ns" !

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

05 h 41, le 29 janvier 2015

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Commentaires (1)

  • "Hikmat Dib n'a pas exclu que ces travaux soient exécutés à l'avantage d'1 autre région, probablement le port de Tripoli (sunnite, yîîîh), et peut-être dans l'intérêt d'un autre pays (sa sœur-syrie, yâââï, en l’occurrence et sa Laodicée ; yâ hassértéhhh !).... Pauvres "chréti(e)ns" !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    05 h 41, le 29 janvier 2015

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