En bref

Scandale
L'Église espagnole touchée par une affaire de pédophilie qui a indigné le pape

Dix prêtres et deux laïcs sont poursuivis en Espagne pour leur implication dans une affaire de pédophilie dont le pape s'était inquiété après avoir été alerté par une victime, le plus grave scandale de cette nature à toucher l'Église espagnole. Le pape a lui-même raconté à des journalistes en novembre, « sa très grande douleur » lorsqu'il a pris connaissance de ces sévices qui ont eu lieu entre 2004 et 2007. La victime, un jeune homme se présentant comme membre de l'Opus Dei et qui a eu 25 ans en janvier, a subi des sévices et des viols de la part de l'auteur principal, son curé, avec la participation ou la complicité des autres mis en examen. Ils se réunissaient dans une villa avec piscine à Grenade.

Polémique
La négation du génocide arménien en débat devant la CEDH

Peut-on être condamné pour avoir contesté le caractère génocidaire du massacre, il y a un siècle, d'au moins 500 000 Arméniens ? La Suisse, l'Arménie et la Turquie ont exposé hier leurs arguments divergents devant la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), appelée à trancher définitivement cette question. La CEDH rendra sa décision d'ici à plusieurs mois sur cette controverse qui oppose Dogu Perinçek, un homme politique turc, qui a qualifié de « mensonge international » la thèse d'un génocide arménien, aux autorités helvétiques. « L'enjeu est très important pour le peuple arménien », a affirmé Amal Alamuddin, avocate de renommée internationale choisie pour représenter Erevan dans cette affaire hautement symbolique. Dans le camp opposé, les avocats de M. Perinçek, mais également ceux du gouvernement turc, ont soutenu que le génocide arménien ne faisait pas l'objet d'un « consensus général », contrairement à la Shoah.

Mali
Une dizaine de morts dans une attaque-suicide contre les rebelles

Une attaque lancée dans la nuit de mardi à mercredi près de Tabankort, dans le nord du Mali, par un groupe armé progouvernemental contre des rebelles a fait une dizaine de morts, dont plusieurs kamikazes, a-t-on appris de sources concordantes. Il s'agit du dernier incident en date dans la région entre groupes rebelles à dominante touareg et arabe, regroupés au sein d'une Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA), et combattants loyalistes du Gatia (Groupe autodéfense touareg Imghad et alliés).