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Liban - Communautés

« Raï recommande toujours que les procès matrimoniaux ne traînent pas »

Conférence de presse au Centre catholique d'information sur les tribunaux religieux.

Dans un louable effort de transparence, une conférence de presse a été consacrée hier, au Centre catholique d'information, aux tribunaux religieux maronites, en présence de l'évêque qui les supervise, Mgr Hanna Alwan.
Également présents à la rencontre, le président du tribunal de première instance unifié, le P. Nabih Mouawad, des juges qui y siègent, Maroun Kiwan, Henri Karam, Élie Aoun, Maroun Harb et Antoine Bachaalani, ainsi qu'un certain nombre d'avocats qui y plaident. La réunion s'est tenue en présence de Mgr Boulos Matar, archevêque de Beyrouth et président de la commission des communications sociales, et de Abdo Bou Kasm, directeur du Centre catholique d'information.
Se défendant de réagir à « des informations fragmentaires diffusées dernièrement », Mgr Matar a affirmé qu'au sein de l'Église hiérarchique « il n'y a pas de volonté de taire la vérité, mais, au contraire, d'être à son service ». Il s'agit « ni d'occulter le sujet ni d'en parler à la légère », a-t-il insisté, avant de relever que l'accusation de « lenteur » est celle qui revient le plus souvent, s'agissant des tribunaux religieux. Sans se prononcer là-dessus, Mgr Matar a clairement affirmé que « le patriarche Raï recommande toujours que les procès matrimoniaux ne traînent pas ».
Confirmant ces propos, Mgr Hanna Alwan a ajouté : « Le patriarche Raï demande toujours que les dossiers soient examinés sans retard (...). Nous n'avons rien à cacher. Les tribunaux fonctionnent en vertu d'un règlement clair que nous appliquons. »
Pour sa part, le P. Nabih Mouawad a expliqué que la longueur du procès varie, suivant que le couple qui demande l'annulation de son mariage a des enfants ou pas. « Il est d'autre cas où les choses traînent, quand l'un des conjoints ne veut pas que le procès s'achève pour empêcher l'autre de se remarier », a-t-il encore dit.
Pour le P. Mouawad, « la lenteur d'un procès ne vient pas des tribunaux ». « En 2014, nous avons promulgué 312 jugements à nous sept juges », a-t-il dit.
Auparavant, cependant, Mgr Alwan avait précisé que plus de 300 nouveaux procès sont présentés annuellement devant les tribunaux religieux maronites, qui ne comptent que 60 personnes, alors que le traitement d'un seul dossier exige le travail concerté de quelque quinze personnes.
Il y a lieu de noter que tout récemment encore, lors d'un congrès sur le droit canon, le pape François a redit son souhait que « les procès en nullité de mariage ne s'éternisent pas, pour abréger le parcours de la procédure, perçu souvent par les époux comme long et pénible ».

Dans un louable effort de transparence, une conférence de presse a été consacrée hier, au Centre catholique d'information, aux tribunaux religieux maronites, en présence de l'évêque qui les supervise, Mgr Hanna Alwan.Également présents à la rencontre, le président du tribunal de première instance unifié, le P. Nabih Mouawad, des juges qui y siègent, Maroun Kiwan, Henri...

commentaires (2)

Même si lui-même est buriné par de multiples décennies de combats d'appareil monastique, d'intrigues de Dîméééne ou de sérail, de complots de couloir et de candidature à tout siège.... batrakal, Râëéhhh de Jbééél paraît avoir frappé d'1 coup de vieux rédhibitoire toute 1 bande de concurrents chrétiens qui s'épuise à contrarier sa très sainte progression. Regards ternes, bajoues ultra molles et argumentaires strictement défraîchis, ils interprètent machinalement des rôles de répertoire sans guère d'illusion quant à d'éventuels rappels de la part d'un public coinnique maronitisé d'ailleurs déjà clairsemé. Et cette impression de se voir proposer cette sorte de concurrents ayant dépassé leur date de péremption n'est rien, comparée à l'aspect suranné de la séquence à laquelle on assiste actuellement dans cette campagne de Bkérkéh sous-titrée : "Le Râëéh est encore là." ! Signalé toujours présent et.... évanescent. Ses lapsus on ne peut plus révélateurs : "Je ne vous ai jamais accompagnés... excusez... abandonnés." ! ; les phrases flinguantes du redoutable et pétulant Zahra à son encontre : "Avez-vous vu beaucoup de chrétiens repartir à la guerre.... (sainte) avec 1 batrak pareil ?" ! Mais surtout, ce semblant de stratégie derechef noyé dans d'irrépressibles reproches faits à ses similis-amis prélats et faux alliés, à pas de chance ou au raton laveur etc. ! Tout cela ne confère à ces jamborées lourdingues du Râëéhhh, qu’1 tonalité banalement accablante.

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

10 h 35, le 29 janvier 2015

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Commentaires (2)

  • Même si lui-même est buriné par de multiples décennies de combats d'appareil monastique, d'intrigues de Dîméééne ou de sérail, de complots de couloir et de candidature à tout siège.... batrakal, Râëéhhh de Jbééél paraît avoir frappé d'1 coup de vieux rédhibitoire toute 1 bande de concurrents chrétiens qui s'épuise à contrarier sa très sainte progression. Regards ternes, bajoues ultra molles et argumentaires strictement défraîchis, ils interprètent machinalement des rôles de répertoire sans guère d'illusion quant à d'éventuels rappels de la part d'un public coinnique maronitisé d'ailleurs déjà clairsemé. Et cette impression de se voir proposer cette sorte de concurrents ayant dépassé leur date de péremption n'est rien, comparée à l'aspect suranné de la séquence à laquelle on assiste actuellement dans cette campagne de Bkérkéh sous-titrée : "Le Râëéh est encore là." ! Signalé toujours présent et.... évanescent. Ses lapsus on ne peut plus révélateurs : "Je ne vous ai jamais accompagnés... excusez... abandonnés." ! ; les phrases flinguantes du redoutable et pétulant Zahra à son encontre : "Avez-vous vu beaucoup de chrétiens repartir à la guerre.... (sainte) avec 1 batrak pareil ?" ! Mais surtout, ce semblant de stratégie derechef noyé dans d'irrépressibles reproches faits à ses similis-amis prélats et faux alliés, à pas de chance ou au raton laveur etc. ! Tout cela ne confère à ces jamborées lourdingues du Râëéhhh, qu’1 tonalité banalement accablante.

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    10 h 35, le 29 janvier 2015

  • Ils sont encore, au mieux, au 19ème ! Au pire, en plein Moyen-âge !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    05 h 47, le 29 janvier 2015

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